Gazelle urbaine, Test de la Renault Twizy

par LeNomade
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L’année 2012 est celle de la voiture électrique. Peugeot sort son Hybride, AutoLib est en fonction à Paris et Renault est le premier constructeur mondial à lancer une famille de véhicule 100 % électrique avec un utilitaire de type Kangoo, la Fluence une berline et la Zoé la Clio sans essence. Un petit OVNI c’est greffé à la famille, entre scooter et voiture, la Twizy ! Et pas besoin d’un clip des Guetta pour avoir envie de l’essayer.

Cocon urbain

Le design de la Twizy détonne, tout en rondeur sa carrosserie est une sorte de cocon sur roues. L’habitacle est comme une bulle, au pare-brise proéminent. Un petit air futuriste, surtout avec ses portes qui s’ouvrent à la verticale. Je trouve qu’elle a une bonne bouille et en la conduisant, on a beaucoup de regards interrogateurs qui nous suivent, certains curieux, mais rarement moqueurs. Et puis, conduire une voiture vraiment différente me plaît tout simplement.

 

À chevaucher à deux

La Twizy est une vraie biplace. Le siège avant s’avance et se recule facilement. Monter à l’intérieur est assez aisé, même pour le passager arrière. Malgré les apparences, le conducteur et l’accompagnant sont confortablement installés à l’intérieur. Quoique, avec le temps, le passager doit s’équiper d’un coussin pour assurer le confort de son arrière train, désagrément que ne connaît pas le conducteur. Derrière le siège arrière se trouve un petit coffre de 31 litres, complété par deux boîtes à gant à l’avant. Toute une série d’accessoires est prévue pour le siège arrière, du coussin, au sac de transport.

 

Comme une deux roues sécurisées

La dernière Renault n’est pas une voiture, mais un quadricycle électrique. Il nécessite un permis B, mais un modèle sans permis limité à 45 km/h existe la Twizy 45 (à gauche). Un des arguments du Français est que son véhicule est une alternative au scooter pour les adultes comme pour les ados. La sécurité en plus ! Ainsi, des renforts latéraux sont présents pour protéger les passagers, la carrosserie avant est pensée pour absorber les chocs et un Air Bag conducteur est aussi présent. Enfin, la ceinture de sécurité est une 4 points au lieu de 3 habituellement. Même sur l’autoroute on se sent en sécurité, plus qu’en chevauchant un scooter ou une moto.

 

Un kart urbain

Le tableau de bord de la Twizy affiche la vitesse, le niveau de charge. À gauche du volant les boutons marche avant et marche arrière. Les deux pédales sont très bien placées et offrent un confort d’usage excellent même sur la durée. Seul le frein à main situé sous le volant déstabilise un peu, mais on finit par s’y faire. Bien qu’au début, on oublie souvent de le desserrer. Pour lancer le véhicule rien de plus simple, une fois la clef de contact enclenchée, on choisit le mode marche avant ou arrière, on dessert le frein à main et on avance.

 

 

 

 

 

 

La conduite est totalement automatique, ce qui fera le bonheur des conducteurs sans permis ou peu expérimenté. Je me suis uniquement concentré sur la route, à aucun moment sur la conduite. On se sent serein et j’ai plus savouré la conduite qu’avec d’autres voitures.

Elle se conduit comme un kart, tout en souplesse et en fluidité. Certes, à la différence d’une moto, on ne se faufile pas entre les files, mais vous aurez un remarquable contrôle. La reprise est excellente, on s’amuse à doubler au démarrage bien des deux roues. Mais le plaisir est de courte durée, la Twizy étant limitée à 85 Km/h ! En fait, seuls les rétros mériteraient d’être un peu plus proches pour les manœuvres. Mais elle braque tellement bien, que l’on arrive à se garer presque partout. D’ailleurs sur une place de stationnement classique, il est possible d’en garer deux sans soucis, voire trois. Mais dans ce cas, il faut être sacrément mince pour rentrer dans celle du milieu…

 

A vivre ou pas ?

En ville et proche banlieue, la Twizy est vraiment une alternative aux transports classiques. Elle offre sécurité, facilité d’usage et nécessite très peu de place pour se garer. Parisien, Toulousain, Lyonnais devraient être aux anges avec elle. Dommage, il n’y a pas de vitre aux portes, il faut donc la conduire chaudement habillé en hiver ou plus quand il pleut. Dans ce cas, un blouson moto n’est pas un luxe. Je ne l’ai pas testé dans ces conditions, mais le passager par beau temps se prend beaucoup de vent dans le visage. Son autonomie est d’environ 80 km, je dirai plutôt 60 sur de l’autoroute et 70 en usage mixte. On peut la prendre pour aller travailler sortir, seuls soucis la recharge (la connectique est placé à l’avant du véhicules). Une prise classique 220 V suffit, environ 2h30 de charge pour un plein. Il est possible de la connecter aux bornes Auto Lib sur Paris ou aux bornes qui commencent à fleurir dans les villes.

 

 

Avis 4/5

J’adore ce véhicule, facile a conduire, ludique surtout et au design qui marque. Son prix n’est pas excessif, 6500 euros pour le Twizy 45 et à partir de 7 800 Euro pour la Twizy 85, auquel s’ajoute la location de la batterie, 50 euros/Mois. Au passage, dommage que la Twizy 45 ne dispose pas de porte… Si vous avez des bornes de recharge sur vos trajets quotidiens, c’est une excellente alternative au scooter ou la voiture. Certes vous n’irez pas en vacances avec, mais avec votre MP3 non plus …tout sa pour dire que la Twizy présage peut etre des véhicules urbains de demains, petit, design, écologique et économique à recharger même si le prix d’avaht reste relativement élevé.

 

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