S comme sexy, sensuel, surprenant ! Test Acer S7

par Yaz
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L’arrivée de Windows 8 donne vraiment un coup de fouet au marché du PC.  Je ne parle pas des ventes de machines, mais des designers qui semblent, en ce moment, s’en donner à cœur joie.
Après un S5 réussi, Acer lance son S7, la machine nomade qui se rapproche le plus d’une sirène, cherchent à nous attirer avant de nous asservir en jouant de ses charmes…

 

Ce soir, je serai la plus belle pour aller danser…

Le S7 va changer à jamais mon regard sur Acer. Ses lignes sont aussi soignées que celles d’une robe haute couture, élégantes, affûtées, elles donnent au S7 une impression de légèreté presque aérienne. La plaque de verre qui habille sa coque haute est le petit détail qui finit de me faire chavirer (même si certains peuvent penser que c’est un point faible). Sa coque en aluminium est aussi belle que confortable à prendre en main. Voilà comment nous nous rendons compte que le S7 est certes sublime, mais aussi, comme certaines stars du cinéma, un peu tricheur.

En effet, si l’intérieur et le cadre du portable sont bien en aluminium, le reste est en plastique, de qualité certes, mais loin de la débauche d’aluminium d’un MacBook Air. Acer a peint de blanc la coque et la tranche arrière est en plastique peint afin de ressembler à du métal. Un petit trompe-l’œil efficace, je m’en suis rendu compte en prenant en mains le S7. Petit bémol donc qui est rapidement oublié avec les dimensions de la bête, 323 x 224 x 11,9 mm et 1.3 kg pour le Acer et 325 x 227 x 17 mm et 1,35 kg pour le MacBook Air, les deux machines possèdent un écran de 13 pouces. Désolé pour les photos, je n’avais qu’un MacBook Air 11″ sous la main ( 17 x 300 x 192 mm), qui affiche la même finesse que le 13″. Le S7 propose 2 ports USB 2.0, un port HDMI et, à noter, un bouton ON sur la tranche droite, bizarre et pas très pratique…

 

 

 

 

 

 

Une danseuse nomade

Le S7 affiche une configuration classique pour un Ultrabook (processeur Core i5 cadencé à 1,7 Ghz, 4 Go de RAM, 128 Go de disque dur SSD). Les performances sont bonnes sur internet, lors de la lecture de films HD ou encore sur Photoshop, tant que vous n’ouvrez pas trop de fichiers en RAW simultanément. Les joueurs pourront se faire plaisir, mais sans éclat, la carte graphique est honnête en 3D, mais pas plus, comme tous les Ultrabooks d’ailleurs. L’écran de 13.3″ est de belle facture et la plaque de verre Gorilla n’est pas excessivement réfléchissante.  L’écran peut se positionner à 180° et il est possible d’inverser l’affichage pour l’adapter à une personne face à vous. Le rendu de la dalle LCD est plutôt dans la moyenne haute sans pourtant flamboyer. Le clavier m’a laissé une impression mitigée. Dans leur écrin d’aluminium, les touches très fines n’offrent pas beaucoup d’amplitude pour la frappe. Certains en seront fortement incommodés, d’autre comme moi, s’y habitueront… Par contre, l’absence de touche F est un peu handicapante, il faut réaliser des combinaisons de touches. Une hérésie si vous jouez à Starcraft 2 et certaines touches comme Verr. Maj sont mal placées et trop petites. Le touchpad se révèle précis, agréable au toucher. D’ailleurs, pourquoi utiliser ce périphérique de pointage alors que l’écran est tactile multipoint. Avec Windows 8 c’est vraiment plaisant et je prends rapidement le pli. L’autonomie est raisonnable, 4 h 30 en vidéo HD et un peu plus de 6 heures en usage mixte.

Avis 4/5

J’ai vraiment envie de mettre un 5/5 à ce S7, il m’a envoûté, agréable à caresser, à utiliser et tellement beau. Heureusement qu’il est reparti chez ACER, sinon j’aurai fait des infidélités à mon MacBook Air. Malgré cela, la finition en partie plastique, les performances dans la bonne moyenne me font être plus raisonnable. Commercialisé à partir de 1 400 euros, il est un peu cher, mais c’est aussi le prix du style…

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