Sommaire
L’entreprise finlandaise HMD est désormais aux commandes de la licence historique des smartphones Nokia. La feuille de route de HMD, fondée par d’anciens cadres de Nokia, repose sur un triptyque : l’accent est mis sur le design, l’équilibre des spécifications et une durabilité marquée. Cette longévité promise s’appuie sur une conception spécifique et sur la promesse d’une réparation facilitée. C’est une vision séduisante, mais qui a un coût. Pour un appareil qui se positionne sur le milieu de gamme, la facture du HMD Skyline reste conséquente.
Résumé du test
Pour
- Un design singulier et rafraîchissant
- La conception pensée pour la réparation
- Des performances quotidiennes honorables
- La présence de la charge sans fil Qi2
- UUne qualité photo correcte en journée
Contre
- La politique de mises à jour, bien trop limitée
- L’instabilité des performances en jeu
- Les résultats en photo de nuit
- Une autonomie juste moyenne
Comment sont testés les smartphones chez NomadeUrbain.fr ?
Chaque test smartphone repose sur une méthode rigoureuse mêlant mesures de laboratoire et usage intensif en conditions réelles. Nous analysons d’abord le design et la qualité de fabrication (matériaux, résistance, ergonomie), puis l’écran via sonde (luminosité, couleurs, HDR). Les performances sont testées avec Geekbench, 3DMark, PCMark et des jeux comme Genshin Impact, pour juger fluidité et chauffe. L’interface, les fonctions IA et la qualité photo/vidéo sont évaluées en situation réelle. L’autonomie est mesurée par scénarios répétés (vidéo, jeu, usage mixte) et la recharge chronométrée avec le chargeur d’origine. Enfin, plusieurs profils d’utilisateurs — un professionnel mobile, un amateur de jeux, une personne senior et un utilisateur lambda — testent le smartphone au quotidien pour évaluer le confort, la réactivité, l’ergonomie, et détecter d’éventuelles limites non visibles dans les tests bruts.
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Ce test a été réalisé avec un produit prêté par HMD.
Design du HMD Skyline : un air de Lumia en réparable
Le HMD Skyline est une véritable machine à remonter le temps. Il convoque immédiatement le souvenir de l’ère Nokia sous l’égide de Microsoft et de ses Windows Phone. L’inspiration puise sans ambiguïté dans les lignes des Lumia 900 et 1200. HMD s’est contenté de moderniser légèrement la formule.

Dans un marché saturé de designs identiques, l’appareil se distingue. Son apparence peut sembler nostalgique, mais c’est une proposition qui sort du lot. Cette seule singularité le rend digne d’intérêt.

Le châssis s’articule autour d’un cadre métallique rectangulaire aux lignes franches. Il encadre un écran de 6,67 pouces, dont les angles sont arrondis et qui arbore un poinçon central en haut de l’écran. La dalle occupe 86 % de la surface avant, un bon score qui s’explique par des bordures assez fines.


Les tranches offrent une sensation visuelle et tactile très agréable. Elles sont biseautées aux extrémités et très légèrement arrondies sur les flancs. À l’inverse des flancs, les tranches supérieure et inférieure sont totalement plates. Celle du bas loge le port USB-C et le tiroir pour la carte microSIM.

Le panneau dorsal, entièrement plat, reprend le coloris du châssis. Seul le bloc optique rectangulaire vient rompre cette surface plane, mais il reste cependant assez fin. Le HMD Skyline affiche une excellente qualité d’assemblage, validée par une certification IP54.
Réparable à ce point ?
Mais le véritable atout de ce design est sa conception, pensée pour la réparation, à l’instar du Pulse Pro. Un mécanisme ingénieux d’arbre à cames, activé par une seule vis, permet de retirer le dos sans outil supplémentaire.
HMD s’engage sur la disponibilité des pièces détachées pendant 7 ans et fournit les instructions nécessaires. Une collaboration avec FixIt simplifie l’accès aux composants. L’utilisateur peut ainsi changer lui-même la batterie, l’écran, le port de charge, le haut-parleur ou le tiroir SIM. En pratique, une unique vis suffit pour ôter le dos. Aucun outil supplémentaire n’est requis, car un mécanisme d’arbre à cames assiste l’ouverture.
Prise en main du : plaisant et confortable
Les tranches sont séduisantes mais elles peuvent se montrer un peu trop saillantes, ce qui gênera les petites mains. La tranche droite regroupe les boutons de volume et le bouton de mise en marche, ce dernier intégrant le lecteur d’empreintes.

Posé à plat, l’appareil ne bascule pas trop, tant que l’utilisateur reste sur la moitié inférieure de l’écran. Recouverte de verre, cette surface arrière se montre en revanche très sensible aux traces de doigts.

L’appareil affiche 159,8 x 75,7 x 8,9 mm pour 209 g. Nous sommes donc face à un gabarit imposant. La prise en main s’avère confortable, mais une nuance s’impose : les petites mains devront utiliser les deux mains pour un usage aisé.
Écran du HMD Skyline : une belle dalle qui manque de puissance lumineuse
Le HMD Skyline s’équipe d’une dalle pOLED de 6,55 pouces. Elle affiche une résolution de 2400 x 1800 pixels. Cette combinaison permet d’atteindre une densité de 402 ppp, ce qui assure une excellente netteté d’affichage. L’écran bénéficie d’un taux de rafraîchissement dynamique, capable de basculer entre 60 Hz et 120 Hz. Un mode 144 Hz est également disponible en bonus.



Pour le calibrage, le Skyline fait l’impasse sur les modes d’affichage préprogrammés. Il propose à la place un unique réglage de la balance des blancs, sous la forme d’une barre non graduée. La fidélité colorimétrique est au rendez-vous même si nous notons une très légère dérive vers les bleurs.

C’est sur la luminosité que le bilan est plus décevant. Une utilisation en plein soleil devient difficile s’il n’y a pas d’ombre à proximité. En HDR, il vous faudra un environnement plutôt sombre pour en profiter.
Logiciel du HMD Skyline : l’efficacité d’Android Stock gâchée par un suivi insuffisant
L’expérience logicielle du Skyline repose sur Android 14. L’interface est celle d’un Android Stock : épurée, simple et directe. HMD s’est contenté de quelques retouches cosmétiques. Celles-ci incluent des icônes monochromes, qui, par ailleurs, ne s’appliquent pas à toutes les applications. Les options de personnalisation restent donc très superficielles. Nous sommes à des années-lumière de la profondeur d’un ColorOS chez Oppo.




Le système est vierge de toute fonction d’intelligence artificielle. Il n’est cependant pas vierge de pourriciels. L’utilisateur devra donc procéder à une désinstallation manuelle. S’il tarde à le faire, des publicités intempestives se chargeront de lui rappeler cette corvée.



Une excellente idée vient contrebalancer ce tableau : un bouton physique programmable est logé sur la tranche gauche. Il peut tout aussi bien lancer la lampe torche, activer un trajet Google Maps, commander un Uber ou basculer en mode « Ne pas déranger ». Il est même possible de l’assigner à ChatGPT ou à l’ouverture de YouTube directement sur les Shorts.



Le paramétrage de ce bouton est d’une grande simplicité et ouvre un large champ de possibilités. HMD a étendu cette logique au bouton de mise en marche. Un double appui peut lui aussi se voir assigner une fonction spécifique, ce qui renforce l’adaptation du téléphone à son propriétaire.
Le point noir de ce logiciel est sa politique de suivi. L’incohérence est majeure. En effet, HMD promeut la durabilité matérielle avec sept ans de pièces détachées, mais sabote la durabilité logicielle. Le smartphone n’aura droit qu’à deux années de mises à jour majeures et trois ans de patchs de sécurité. C’est un support très faible, qui place l’appareil loin des standards actuels du marché.
Fonctions réseau et communication du HMD Skyline : une connectivité qui ne fait aucune impasse
La couverture réseau du HMD Skyline est complète. L’appareil gère la 4G ainsi que la 5G. Il assure également le support de l’intégralité des bandes de fréquences exploitées sur le territoire français. Le reste de la fiche technique est à l’avenant. Nous trouvons une connectivité Wi-Fi 6, la technologie NFC et du Bluetooth 5.2. La géolocalisation s’appuie sur les systèmes GPS, Glonass et Galileo. La gestion des SIM se montre flexible, puisque l’appareil combine un port nano SIM physique avec le support de l’eSIM.
Audio et qualité d’appel du HMD Skyline : un son équilibré et propre, même à haut volume
La partie audio, assurée par deux haut-parleurs, s’est révélée être une bonne surprise. Nous avons constaté un rendu globalement équilibré. L’appareil traite avec soin les médiums ainsi que les aigus. C’est sur les basses que le bât blesse : elles manquent de présence. Elles parviennent tout de même à se manifester par moments.

Le téléphone gère très bien la montée en puissance. Il est possible de pousser le volume jusqu’à 75 % de sa capacité sans générer de saturation notable. C’est un excellent point, d’autant qu’aucune distorsion perceptible n’est venue gâcher l’écoute à ce niveau sonore. Sur le terrain, la qualité des appels s’est révélée fiable. Nous n’avons rencontré aucun problème particulier, que ce soit en émission ou en réception.
Performances du HMD Skyline : un moteur qui manque de souffle
Le HMD Skyline tire sa puissance du SoC Qualcomm Snapdragon 7S Gen 2. L’architecture de cette puce, lancée en 2023, repose sur quatre cœurs Cortex-A78 cadencés à 2,4 GHz, complétés par quatre cœurs Cortex-A55 à 1,95 GHz. C’est un processeur de milieu de gamme qui s’est déjà illustré, notamment sur le récent Motorola Edge 50 Fusion. La partie graphique est confiée à un GPU Adreno 710. L’ensemble est épaulé par 12 Go de mémoire vive et 256 Go d’espace de stockage. Nos benchmarks confirment ce positionnement. Le Skyline s’en sort honorablement, sans toutefois nous impressionner. Ce n’est pas un foudre de guerre, comme le montre la comparaison avec ses concurrents.




Benchmarks
En pratique, nous devons nuancer ce bilan chiffré. Pour un usage quotidien, l’appareil offre des prestations confortables. La fluidité est au rendez-vous sur Android et la majorité des applications. Il faut vraiment pousser le smartphone dans ses retranchements, via de l’encodage 4K ou du multitâche intensif, pour voir apparaître des ralentissements notables.
Performances gaming :
Les performances en jeu 3D sont moyennes. L’expérience sur Fortnite dépend grandement des réglages. Le mode « Épique » génère une animation instable, variant de 50 à 60 fps et chutant parfois à 35 fps. En mode graphique Élevé, la stabilité s’améliore, se fixant à 59 fps. Pour garantir 60 fps constants, il est nécessaire de basculer en mode Moyen. Tenter d’activer le 120 Hz (en graphismes bas) se solde par un framerate qui oscille entre 60 et 75 fps, avec quelques pointes à 90 fps.






Benchmarks Gaming
Sur Genshin Impact, nous faisons un constat similaire. Le mode « Moyen » est requis pour s’approcher des 60 fps stables. Le téléphone n’est pas ridicule en qualité maximale, puisqu’il parvient à tenir entre 55 et 60 fps.



Enfin, Call of Duty tourne entre 52 et 60 fps avec les réglages de détails au maximum.
Bridage et chaleur :
La gestion thermique a aussi été évaluée. Une session de 20 minutes en usage très intensif fait grimper le processeur à 50 °C. La coque en métal aide à la dissipation, mais la chaleur reste bien contenue et ne devient pas gênante. Le throttling (bridage thermique) s’est montré raisonnable, avec une perte de puissance maximale limitée à 21 %.
Photo du HMD Skyline : le capteur principal sauve les meubles, l’ultra grand-angle déçoit
La configuration photographique du HMD Skyline s’organise autour d’un bloc à trois capteurs :
- Un module principal grand-angle de 108 Mpx (f/1,7) ;
- Un ultra grand-angle de 13 Mpx (f/2,4) ;
- Un téléobjectif x4 de 50 Mpx (f/2,0).

L’équipement est complété à l’avant par un module selfie de 50 Mpx (f/2,5).
Photos de jour :
Capteur principal :
Le module principal de 108 Mpx génère des clichés de 12 Mpx. Ces derniers affichent une belle netteté et un rendu globalement très clair. Nous avons là une qualité d’image satisfaisante. Nous notons toutefois un lissage logiciel un peu trop présent. Cet effet atténue les textures les plus fines, ce qui se remarque sur les citrouilles ou les fleurs.









L’appareil gère bien la plage dynamique, parvenant à conserver les détails dans le ciel. Cette gestion a ses limites : une lumière trop intense sur une zone précise, comme la fleur jaune, finira surexposée. La colorimétrie est le point le plus discutable. Le rendu se veut flatteur, mais il tombe dans l’excès. Les teintes sont bien plus chaudes que la réalité, un défaut flagrant sur la fleur ou les clémentines.
Capteur ultra grand-angle
Le module ultra grand-angle se contente du service minimum. Son bon point est une distorsion très bien gérée sur les côtés. Malheureusement, ce n’est pas suffisant pour compenser une colorimétrie qui s’assombrit et manque de naturel.


Le rendu manque aussi de contraste. Conséquence : les dégradés sont bien moins subtils que ceux produits par le capteur principal. La gestion de l’exposition s’en sort honorablement. Elle décroche toutefois si la lumière est trop vive, le risque de surexposition devenant alors élevé.




Au final, les clichés restent clairs. Et si la maîtrise de la distorsion est appréciable, elle ne parvient pas à sauver le bilan. La chute des détails en périphérie de l’image est bien trop drastique.
Les différents niveaux de zoom :
Au premier palier (2x), la qualité d’image est au rendez-vous. Le lissage numérique appliqué reste suffisamment discret pour ne pas effacer les détails. Les contrastes et les dégradés se maintiennent à un bon niveau. L’ensemble produit des clichés à la fois agréables et clairs.


Si la dégradation de l’image est minime à ce niveau, c’est la gestion de la lumière qui commence à poser problème. Il faut rester attentif sur ce point, car le risque de surexposition est réel.


Le palier 3x rapproche le sujet, tout en conservant un niveau de qualité équivalent au 2x. L’exemple du clocher illustre bien le défaut précédent : frappé par une lumière directe, le haut du bâtiment voit les détails des pierres « brûlés » par la mauvaise gestion de l’exposition.


Nous arrivons ensuite au zoom natif 4x. Le résultat est globalement propre. Cette propreté a un coût : le traitement numérique devient plus agressif et lisse visiblement les détails. Ce phénomène est notable sur les frises en pierre ou sur la corniche. La qualité n’est pas homogène, la zone centrale de l’image étant meilleure que les bords.



Le zoom 8x reste exploitable. Il faut toutefois l’utiliser en évitant les zones trop riches en détails. En revanche, le palier 20x décroche : il se montre beaucoup moins précis, un défaut qui persiste même dans de bonnes conditions de luminosité.
Photo de nuit
Capteur grand-angle :
Le bilan en basse lumière manque de constance. Nous obtenons des clichés satisfaisants lorsque l’éclairage urbain est puissant, comme dans une gare. Cependant, le traitement logiciel a tendance à trop accentuer les contours, ce qui donne un aspect artificiel à l’image. Le niveau de détail reste, malgré tout, globalement correct.


La situation se dégrade si l’éclairage diminue. La zone centrale de l’image reste convenablement gérée. En revanche, la précision s’effondre de manière flagrante dès que l’on s’éloigne du centre. De plus, le bruit numérique s’installe visiblement, comme l’illustre le ciel nuageux sur la photo.





Le capteur principal cherche à capter un maximum de lumière. Cette stratégie impacte négativement la justesse des couleurs. Dans les zones les plus éclairées de la scène nocturne, le logiciel flirte avec la surexposition. Ce défaut entraîne une perte de nuances dans les contrastes et une baisse du niveau de détail. Le phénomène inverse s’observe dans les zones sombres, où le bruit numérique devient encore plus notable.
Ultra grand-angle :


Le passage à l’ultra grand-angle dégrade fortement le rendu. Une dominante orangée envahit rapidement l’image.




Ce problème, couplé à un lissage numérique très agressif, efface la majeure partie des détails et des contrastes.
Les différents niveaux de zoom :
Le zoom 2x ne relève pas le niveau en mode nuit. Les clichés deviennent difficilement exploitables. La faute à une combinaison de défauts : un bruit numérique important, un manque de précision et une dominante orangée omniprésente.


Seul le premier plan sauve les meubles avec une perte de détail qui reste raisonnable, mais l’arrière-plan est trop dégradé.


Les paliers 4x et 8x souffrent d’un double déficit de précision et de clarté. Le lissage numérique devient si agressif qu’il efface la quasi-totalité des aspérités. Les photos qui en résultent sont artificielles et manquent d’attrait esthétique.
Mode portrait et Selfie
Le flou d’arrière-plan (bokeh) est géré convenablement. Il souffre cependant d’un manque de progressivité. La qualité du détourage est inégale. Le logiciel se montre en difficulté sur des éléments complexes comme les lunettes, le bas du visage ou les contours d’une veste.

Un autre défaut majeur apparaît à l’arrière-plan. Il est touché par une surexposition très marquée. Ce traitement n’est pas flatteur, notamment pour le ciel ou les murs blancs qui sont brûlés. La colorimétrie reste acceptable. Elle penche vers des tons un peu froids, mais sans excès. En revanche, le niveau de détail est très décevant. L’appareil applique un lissage excessif. La barbe et la peau sont, par exemple, fortement lissées. Cette intervention nuit à la précision globale du cliché.
La caméra frontale surpasse largement le capteur dorsal pour l’exercice du portrait. Le détourage gagne en précision. Le lissage se montre également moins agressif que sur le module arrière.

Cette modération du traitement permet de conserver un peu plus de détails. L’appareil ne se hisse pas pour autant au niveau des meilleurs de la catégorie. La gestion de la surexposition est aussi un point d’amélioration notable. Le capteur avant parvient à laisser deviner les nuages. Les zones blanches sur les bâtiments, par exemple, ne sont pas « brûlées ».
Autonomie et charge Autonomie du HMD Skyline : une endurance limitée à la journée, compensée par le Qi2
La capacité de la batterie atteint 4600 mAh. Ce chiffre place le Skyline légèrement sous la moyenne actuelle du secteur, qui se situe plutôt autour de 5000 mAh. Sur le terrain, cette capacité se traduit par une endurance de 12 à 15 heures dans le cadre d’une utilisation standard. Si l’usage devient intensif, l’autonomie chute dans une fourchette de 8 à 10 heures. Pour donner des exemples concrets, une session de 30 minutes sur Fortnite (réglages moyens, luminosité à 50 %) ponctionne environ 7 % de la batterie. Cette consommation grimpe jusqu’à 11 % si les performances sont poussées au maximum. Le visionnage vidéo se montre un peu moins gourmand : une heure de série sur Netflix (qualité maximale, 50 % de luminosité) retire 6 % d’autonomie.

Dans ces conditions, le Skyline est capable d’assurer une petite journée de travail, mais guère plus. La puissance de charge est plafonnée à 33 Watts. Il faut noter que l’appareil est livré sans bloc secteur, HMD se conformant ainsi à la nouvelle législation européenne. En utilisant un chargeur adapté, 5 minutes suffisent pour regagner 11 %. Le palier des 44 % est atteint en 20 minutes. En revanche, la charge complète demande un total de 72 minutes. Le bilan est rehaussé par un atout notable, l’appareil est compatible avec la technologie de charge sans-fil Qi2. Il propose également une charge inversée de 5 Watts pour dépanner d’autres appareils.
Conclusion, prix et disponibilité du HMD Skyline :
Le HMD Skyline est commercialisé dès à présent. Nous avons le choix entre trois finitions (Bleu, noir ou rose). La gamme s’articule autour de deux configurations distinctes :
- 12 Go + 256 Go : 599 euros
- 8 Go + 256 Go : 449 euros
FAQ HMD Skyline
➤ La politique de mises à jour du HMD Skyline est-elle cohérente avec sa promesse de durabilité ?
➤ Le HMD Skyline est-il réellement réparable par l’utilisateur et les pièces sont-elles faciles à trouver ?
➤ Quelles performances offre le téléphone en usage courant ?
➤ Que valent les performances en jeu et la stabilité du framerate ?
➤ La chauffe et le throttling (baisse de performance) restent-ils maîtrisés ?
➤ L’autonomie tient-elle une journée complète en usage intensif ?
➤ La charge sans fil Qi2 compense-t-elle la charge filaire limitée ?
➤ Le design du HMD Skyline rappelle-t-il vraiment les anciens Nokia Lumia ?
➤ Le bouton programmable est-il utile au quotidien ?
➤ L’écran pOLED est-il lisible en plein soleil et convaincant en HDR ?
➤ L’interface (Android Stock) contient-elle des pourriciels ou des publicités ?
➤ La photo de jour est-elle réussie avec le capteur principal et l’ultra grand-angle ?
➤ Les différents niveaux de zoom sont-ils réellement exploitables ?
➤ La photo de nuit est-elle convaincante ?
➤ Le HMD Skyline vaut-il son prix de 449 € ?
À propos de Yazid Amer :
Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.
Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr
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