Sommaire
Ecovacs revient sur le segment haut de gamme (après le X5) avec un modèle qui ne se veut atypique. Le Deebot X8 Pro Omni veut se démarquer, et pas seulement par son design — même si l’ensemble robot + station affiche une allure de bel aloi. Ce nouveau modèle mise avant tout sur ses technologies propriétaires : une navigation précise, une cartographie optimisée et une puissance d’aspiration hors-norme. Mais c’est surtout côté lavage que le X8 Pro Pro veut changer de paradigme. Oubliez les patins rotatifs ou les serpillières vibrantes, Ecovacs adopte un rouleau nettoyant, dans l’esprit des balais laveurs traditionnels. Curiosité technique ? Réelle avancée ? Le test s’impose pour juger l’efficacité de ce système inédit et mesurer les progrès d’Ecovacs côté logiciels. Ce modèle veut bousculer la hiérarchie du haut de gamme. Reste à voir si la promesse tient face à l’usage quotidien.
Résumé du test
Pour
- Design soigné et qualité d’assemblage irréprochable
- Bonne détection et gestion des obstacles
- Cartographie précise et navigation maîtrisée
- Aspiration puissante et efficace
- Rouleau de lavage redoutable
- Silencieux en fonctionnement normal
Contre
- Détection des petits obstacles encore perfectible
- Brosse latérale qui disperse les gros résidus
- Une détection d’obstacles encore trop approximative
- Nettoyage des angles et des bords à améliorer
Comment sont testés les aspirateurs robots chez NomadeUrbain.fr ?
Nos tests d’aspirateurs robots allient mesures précises et usage réel. Nous analysons la qualité de conception (dimensions, matériaux, résistance, connectique), puis les performances de navigation (LiDAR, caméras, IA). Les tests d’aspiration s’effectuent sur différents types de saletés (poussière, riz, litière) et sols (durs, tapis). Le lavage est jugé sur la puissance, la pression ou vibration des patins ou serpillières. Nous mesurons également le bruit (en dB), l’autonomie, la recharge, et évaluons la base (vidage, lavage, séchage). Enfin, plusieurs profils d’utilisateurs testent le robot au quotidien pour juger de sa simplicité, efficacité, ergonomie et cohérence de l’appli.
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Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Ecovacs.
Design du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni : du style, de la puissance et des idées neuves
Les designers maison ont visiblement pris leur mission à cœur. Pour ce modèle, ils abandonnent le format semi-carré des X2 et X5. Ils sont donc revenus à une silhouette ronde, plus classique, mais parfaitement exécutée. Le robot affiche un jeu subtil entre surfaces mates et touches laquées, offrant un bel équilibre visuel.

Avec un diamètre standard de 35,3 cm, il conserve un gabarit contenu. Mais il se montre plus haut que la moyenne, atteignant 9,8 cm. Une épaisseur notable, d’autant plus surprenante en l’absence de dôme LIDAR. Sur ce point précis, certains concurrents haut de gamme comme le Saros 10R se montrent plus affûtés.

La partie supérieure accueille un bouton multifonction en croix, à la finition dorée et au rétroéclairage discret mais élégant. Un détail esthétique qui ne sacrifie en rien la fonction. Une pression lance un cycle de nettoyage, une seconde la met en pause, un appui long force le retour à la base. L’ergonomie épouse ici le raffinement.

La qualité perçue est irréprochable. L’assemblage respire la rigueur, les plastiques utilisés affichent un rendu haut de gamme, et chaque ajustement semble pensé pour durer. Rien ne dépasse.
La base :

Ecovacs continue de peaufiner ses stations multifonctions, avec un effort visible sur le format. La nouvelle base Omni affiche des dimensions contenues (35,2 x 48,7 x 53,3 cm). Ce qui reste raisonnable compte tenu de toutes les fonctions intégrées. Le design suit la même logique que le robot : des lignes douces, une finition en plastique noir mat ponctuée d’éléments laqués ou semi-transparents pour les bacs, et quelques touches cuivrées pour rehausser l’ensemble. Résultat : un look plutôt sobre, capable de s’intégrer sans fausse note dans la majorité des intérieurs.

Côté fonctionnalités, la station ne laisse rien de côté. Elle vide automatiquement le bac à poussière du robot, remplit son réservoir d’eau propre, lave le rouleau à l’eau chaude (de 45 à 75 °C), puis le sèche à l’air chaud jusqu’à 63 °C. Une gestion complète, pensée pour limiter au maximum les manipulations manuelles.

Sur le dessus, on trouve deux bacs de 4 litres (eau propre et eau usée), avec une finition lisse, une large poignée texturée bien pensée, et un système d’ouverture simple grâce à deux languettes cuivrées. Même pleins, ces bacs se manipulent facilement.

En façade, le capot se retire pour laisser apparaître le sac à poussière de 3 litres, ainsi qu’un réservoir de 200 ml pour le distributeur automatique de détergent.



Enfin, la rampe du robot donne accès à l’espace de nettoyage du rouleau. Ici encore, Ecovacs mise sur le sérieux : un lavage à l’eau chaude, un système de raclage mécanique intégré au robot, et un séchage immédiat pour éviter odeurs et bactéries.
Technologies embarquées du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni : des capteurs à foisons et un rouleau détonnant !

Côté capteurs, Ecovacs ne lésine pas. Le X8 Pro Omni embarque un capteur 3D TrueDetect, une caméra AIVI 3D 3.0 et un LIDAR, tous positionnés à l’avant.

Sur le flanc, un capteur latéral TruEdge 3D prend le relais pour optimiser la proximité avec les murs. La face inférieure, elle, aligne cinq capteurs de vide, un détecteur de tapis et de saleté, pour une couverture complète de l’environnement immédiat.

Sous le capot, la mécanique évolue avec une nouvelle configuration de nettoyage. Au centre, la brosse ZeroTangle 2.0 profite de pales en chevrons, associées à un système de coupe-fil. Ce duo réduit drastiquement l’enchevêtrement des cheveux et des fils, limitant ainsi les risques de blocage ou de perte de puissance. Ensuite, une brosse latérale complète l’ensemble. Placée sur un bras rétractable, elle est censée améliorer le traitement des angles et bords de pièce. Le X8 Pro ne fait pas semblant côté puissance. Avec ses 18 000 Pa, il s’impose comme l’un des aspirateurs les plus redoutables du marché.

Mais la vraie rupture se joue ailleurs. Ecovacs mise sur un nouveau système de lavage, abandonnant les traditionnelles serpillières vibrantes ou disques rotatifs. Place à un rouleau en microfibre, directement inspiré des laveurs de sols. En plus de la rotation mécanique, il applique une pression de 4 000 Pa sur le sol. Un dispositif pensé pour maximiser l’efficacité sur les taches incrustées et les surfaces humides.

Ce rouleau ne se contente pas de frotter : il peut se déployer et se rétracter, pour venir longer les plinthes ou contourner les pieds de meubles avec une précision accrue.


Enfin, côté réservoirs, le bac à poussière est équipé d’un filtre HEPA et affiche une capacité de 220 ml. Le réservoir d’eau propose quant à lui 110 ml, plus un second pour récupérer des eaux sales mais nous reviendrons sur ce dernier plus bas.. Mais avec la base multifonction livrée avec le X8 Pro, l’utilisateur n’aura quasiment jamais besoin d’interagir manuellement avec ces éléments. L’automatisation est désormais totale — ou presque.
Application du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni : simple, lisible… et redoutablement complète
L’application Ecovacs reste un modèle de clarté. Dès l’installation, la prise en main est immédiate : le robot est détecté automatiquement, ne reste plus qu’à entrer votre mot de passe Wi-Fi, nommer votre appareil et vous voilà prêt à lancer un premier nettoyage.




La carte générée est minimaliste, avec un découpage simplifié des pièces, qui va droit à l’essentiel. Moins de détails que chez la concurrence, mais une lecture plus fluide au quotidien. Un bon compromis.


Tout passe ensuite par le panneau de contrôle, cœur stratégique du système. L’onglet “Deebot” permet d’accéder aux différents modes de nettoyage : aspiration seule, aspiration + lavage, ou lavage après aspiration — ce dernier s’avérant le plus efficient au quotidien. Dommage que Serpillière seule ait disparu soit dit en passant.



Quatre puissances d’aspiration sont disponibles (Silencieux, Standard, Max, Max+), tandis qu’une réglette à 50 niveaux permet de doser précisément le débit d’eau. Ensuite s’ajoutent des réglages sur la vitesse de passage (Standard, En profondeur, Efficace) et le nombre de cycles.

Notez que quand il est en activité, une barre s’affiche indiquant la durée et la surface en temps réel, et en parallèle sur la carte le tracé des mouvement s’affichent en live.

L’onglet “Station Omni” donne la main sur les fonctions automatiques de la base : vidage du bac à poussière, lavage du rouleau, et séchage à la demande.





Le menu “Paramètres” regroupe tout ce qui touche à l’intelligence et à la personnalisation. On y retrouve le journal des nettoyages, un planning programmable, les options de la base (lavage, séchage, fréquence de vidage), mais aussi — et surtout — les réglages avancés du robot.




C’est ici que l’on active les fonctions intelligentes comme la reconnaissance automatique des taches, la gestion avancée des tapis ou encore les modules IA. Deux volets IA sont proposés : l’un pour améliorer la navigation et l’évitement d’obstacles, l’autre pour ajuster automatiquement la stratégie de nettoyage. Dans ce cas, le robot choisit les pièces à traiter, les méthodes à employer, et adapte ses routines à votre mode de vie en s’appuyant sur les données de ses précédents cycles. Une interface simple, mais terriblement bien pensée. L’utilisateur débutant y trouvera une solution clé en main. L’utilisateur avancé, un terrain de jeu ultra-complet.
Entretient du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni : efficace au quotidien, mais pas totalement autonome
Entretient du robot
Le Deebot X8 Pro Omni mise sur la simplicité pour l’entretien, et le pari est globalement réussi. La brosse centrale Zero Tangle 2.0 tient toutes ses promesses : même dans un foyer où chats, chiens et cheveux longs cohabitent joyeusement, les enchevêtrements sont quasi inexistants. Ainsi, un nettoyage bi-mensuel suffit largement, ce qui constitue une belle performance.

Le rouleau de lavage du Deebot X8 Pro Omni bénéficie d’un entretien automatisé plutôt bien pensé. À chaque cycle de nettoyage, une raclette intégrée vient racler les saletés accumulées sur la microfibre. Ces impuretés ne sont pas évacuées à la volée : elles sont stockées dans un réceptacle qui court sur toute la longueur du rouleau. Par contre, petite contrainte : il faudra penser à le vider manuellement au moins une fois par semaine pour éviter qu’il ne déborde… et que la performance ne chute.
L’eau sale récupérée durant le lavage est elle aussi isolée dans un réservoir spécifique, évitant ainsi de souiller à nouveau le sol nettoyé. De retour à sa base, le X8 Pro enclenche automatiquement un second nettoyage du rouleau, cette fois à l’eau chaude, pour un décrassage en profondeur.


Dans la pratique, les résultats sont solides : la microfibre ressort propre, sans résidus visibles sur les salissures classiques. Cependant, certaines taches tenaces — comme du maquillage séché — parviennent à lui résister partiellement. Ce qui oblige à passer le rouleau en machine une à deux fois par mois, selon l’intensité de vos batailles domestiques. Le système s’inscrit donc dans le haut du panier, mais ne fait pas encore de miracles face aux pires adversaires du quotidien.
Entretien de la base efficace au quotidien, mais pas totalement autonome
Les deux bacs à eau de 4 litres offrent une autonomie d’environ une semaine à dix jours, pour un cycle quotidien complet. Quant au sac à poussière, Ecovacs annonce une durée de 100 jours, mais dans un intérieur animé, comptez plutôt entre 45 et 70 jours.

Le bac de récupération du rouleau est amovible et peut être rincé à l’eau. Il est d’ailleurs recommandé de le nettoyer toutes les deux semaines. Cela évite les mauvaises odeurs et prévent tout risque de prolifération bactérienne.

Au quotidien, l’entretien reste donc peu contraignant. Seule exception : les foyers avec plusieurs animaux, où la charge de saleté augmente naturellement. Là, quelques gestes supplémentaires seront à prévoir pour maintenir le robot au meilleur de sa forme.
Cartographie : Presque sans bavure
Sur la question de la cartographie, le Deebot X8 Pro Omni impressionne. Le découpage des pièces est rapide, fluide et d’une justesse étonnante dès le premier passage. Chaque zone est correctement identifiée, les transitions sont nettes, et l’ensemble gagne en lisibilité. Sur ce point, difficile de le prendre en défaut… à une exception près.

Mais voilà, une porte entrouverte ? Pour lui, c’est un mur infranchissable. Impossible d’entrer dans notre pièce « piège » sans un petit coup de pied bienveillant pour le pousser à franchir le seuil. Une fois cette formalité réglée, la pièce est correctement cartographiée et intégrée à son plan. Ce blocage n’est pas nouveau chez Ecovacs, mais à ce niveau de gamme, il commence à agacer. Surtout quand des concurrents comme le Saros 10R passent sans broncher.




L’interface de l’application vous laisse la main si vous souhaitez corriger ou optimiser la carte : fusionner ou scinder des pièces, imposer des zones interdites, ou encore déterminer l’ordre et la méthode de nettoyage. Vous pouvez même indiquer le sens des fibres du sol pour que le robot s’y adapte. Une personnalisation fine, qui répond aux besoins des plus exigeants.
Navigation et identification des obstacles : précis et parfois un peu trop téméraire
Une fois lancé, le X8 Pro Omni déroule son plan d’attaque de manière méthodique. Il commence par longer les murs, puis passe en zigzag pour traiter le cœur de la pièce. Là-dessus, rien à redire. Toutefois, le bumper frontal, hyper sensible, le rend un peu trop timide. Au moindre contact, il se croit coincé. Heureusement, un simple appui sur « reprendre » dans l’application lui remet les idées en place.



Sur le plan de la détection d’obstacles, le bilan est solide. Les sacs, chaussures et objets volumineux sont identifiés et contournés sans souci. Les lanières et câbles fins, eux, restent plus problématiques : s’ils ne finissent pas emmêlés, la brosse latérale les accroche parfois. Ce même scénario se reproduit avec les plus petites pièces de Lego. Repérées trop tard, elles risquent de passer sous la brosse, même si le cœur de l’aspiration les épargne souvent.

Côté bords et recoins, le robot montre ses limites. La brosse latérale, montée sur un bras rétractable, se déploie de manière aléatoire. Résultat : les angles sont nettoyés, mais pas toujours de manière optimale. Le rouleau de lavage, lui, colle bien aux plinthes, mais il lui arrive de rater quelques segments, surtout si l’alignement du mur n’est pas parfait. L’efficacité est là, mais pas encore au niveau de la perfection affichée sur le papier.
Enfin, en matière d’intelligence adaptative, le X8 Pro Omni sait se montrer pertinent. Lorsqu’il identifie une zone particulièrement sale, il augmente sa puissance d’aspiration et insiste jusqu’à ce que le résultat soit propre. Un comportement qui séduit, mais qui révèle aussi ses limites : son mode IA donne le meilleur quand votre intérieur suit une routine de vie régulière. Dans le tumulte d’une famille avec enfants, où l’imprévu est roi, il peut vite perdre en pertinence.
À l’usage du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni : un rouleau compresseur (presque) sans bavure
Ecovacs l’avait promis : ce X8 Pro Omni devait devenir l’allié ultime de la propreté domestique. Objectif affiché : simplifier le quotidien en mariant puissance d’aspiration, lavage soigné et automatisation sans prise de tête. Et pour une fois, le constructeur n’a pas seulement sorti les grands mots : il a mis les moyens. Résultat ? Un robot impressionnant d’efficacité… à quelques détails près.
Aspiration :
Pour évaluer les muscles du Deebot X8 Pro Omni, nous avons concocté un cocktail de résidus façon parcours du combattant : poussière fine, litière pour chat, miettes de biscuits, chapelure et un voile traître de Maïzena.

Un scénario réaliste de ce que votre sol endure au quotidien. Ainsi, au premier round : mode Aspiration Approfondie, puissance Normale, avec deux passages programmés. Dès le premier balayage, le X8 Pro fait le ménage. Poussières, miettes et chapelure disparaissent sans forcer. La litière, plus lourde, résiste légèrement, tout comme la Maïzena, dont la finesse la rend plus vicieuse.


Mais au deuxième passage, le sol retrouve sa propreté. Petit bémol : la brosse latérale, en brassant les débris, a tendance à disperser les particules les plus lourdes sur les côtés. Rien de dramatique, mais il faudra s’habituer à programmer systématiquement deux passages pour un résultat impeccable.


À puissance maximale, ce souci s’atténue nettement : les grains rebelles sont avalés sans discussion.


Poursuivant le test à l’échelle d’une pièce entière, nous avons semé cheveux, fils et poussières sur des sols durs. Résultat : un taux de récupération oscillant entre 92 et 96 %, selon la nature des débris et la disposition du terrain. Sur tapis à poils courts, le robot maintient un taux d’efficacité de 88 à 92 %, ce qui reste solide dans cette gamme de produits. Les tapis à poils longs, eux, font logiquement baisser la note, avec un taux de récupération avoisinant les 88 %. Des chiffres très respectables, même si la concurrence directe, comme le Roborock Saros 10R, parvient parfois à grignoter quelques points supplémentaires sur les tapis.
Lavage des sols :
Pour mesurer l’efficacité du nouveau rouleau de lavage du Deebot X8 Pro Omni, nous lui avons réservé un test grandeur nature : taches de cola, café séché, traces de maquillage et chef-d’œuvre au feutre façon atelier créatif du mercredi après-midi. Le tout laissé sécher plusieurs heures, histoire de corser le défi.


En mode Normal, Lavage Approfondi activé, avec deux passages programmés, le rouleau se met à l’œuvre. Et dès le premier tour, les résultats sont là. Les taches de cola et de café s’effacent sans broncher. Le robot, épaulé par l’IA, identifie les salissures et ajuste sa trajectoire en conséquence. Il ralentit, insiste, et gratte méthodiquement. Seules subsistent quelques traces légères, vite balayées lors du second passage. Même la colle sucrée du cola disparaît sans effort.


Le dessin au feutre, lui aussi, finit par céder. Il reste quelques traces résiduelles, mais rien qui résiste au deuxième passage. En revanche, le maquillage lui donne plus de fil à retordre. Un premier passage atténue bien la tache, le deuxième améliore encore la situation, mais il faudra relancer un cycle complet pour retrouver un sol vraiment propre. À ce stade, ce n’est plus un défaut, mais un cas extrême.



Là où le X8 Pro Omni montre encore ses limites, c’est sur les bordures. Le rouleau suit plutôt bien les murs, mais il a tendance à négliger certains petits segments, notamment dans les coins ou autour des pieds de meubles. Le traitement des angles reste perfectible, même si on sent qu’Ecovacs a fait des efforts. Pour autant, sur l’ensemble des surfaces traitées, le système de rouleau combiné à la pression au sol montre une vraie montée en puissance face aux patins vibrants et disques rotatifs traditionnels. C’est clairement l’un des plus efficaces à ce jour pour venir à bout des saletés du quotidien — et des accidents domestiques.
Pollution sonore du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni :
Si le Deebot X8 Pro Omni a su nous convaincre sur bien des points, c’est surtout par son silence qu’il s’est distingué. À pleine puissance ? Pas du tout. En mode d’aspiration Normale, il se montre étonnamment discret : seulement 56 dB mesurés à deux mètres. C’est à peine plus qu’une conversation chuchotée. En mode Max, il hausse légèrement la voix avec 60 dB, mais reste toujours bien en deçà du vacarme des aspirateurs classiques.

La base, elle, reste sage la majorité du temps. Seuls l’entretien de la vadrouille et surtout l’évacuation de l’eau sale viennent troubler la quiétude sonore. Ensuite, même le vidage automatique du bac à poussière se fait dans une discrétion toute relative : 65 dB à deux mètres, quasi inaudible dans la pièce d’à côté. Un vrai bon point pour la vie de tous les jours.
Autonomie du Ecovacs Deebot X8 Pro Omni :
Côté endurance, le X8 Pro Omni tient ses promesses. En mode Normal, il affiche une autonomie d’environ 2h20, de quoi traiter sans souci un appartement ou une maison de taille raisonnable. Évidemment, si vous poussez la puissance d’aspiration à son maximum, l’autonomie chute à moins de 100 minutes. Rien d’inattendu, mais suffisant pour un nettoyage complet, sauf si vous habitez un château.
Conclusion, prix et disponibilité :
Le Ecovacs Deebot X8 Pro Omni est disponible uniquement en noir, au prix de 1 299 euros, sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.
FAQ – Ecovacs Deebot X8 Pro Omni
▶ Le Deebot X8 Pro Omni gère-t-il bien les meubles et câbles ?
▶ Comment fonctionne le système de lavage par rouleau ?
▶ La cartographie des pièces est-elle vraiment précise ?
▶ Quelle est l’autonomie de nettoyage du X8 Pro Omni ?
▶ Comment les réservoirs et le bac à poussière sont-ils gérés ?
▶ L’application Ecovacs propose-t-elle un contrôle avancé ?
▶ Le robot et la station sont-ils silencieux ?
▶ Quel entretien régulier faut‑il prévoir ?

À propos de Yazid Amer :
Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.
Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr