Test Indiana Jones et le Cercle Ancien : un Indy fidèle à son ADN, mais trop sur des rails pour devenir culte

par LeNomade
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Après des années d’attente, Indiana Jones revient enfin dans une aventure solo. Mais dans un genre déjà balisé par des sagas comme Uncharted ou Tomb Raider, difficile de ne pas comparer. Indiana Jones et le Cercle Ancien veux nous faire incarner l’intrépide archéologue, fouet, énigmes, nazis et aventure mystique incluse. Entre hommage fidèle et formule très calibrée, ce retour d’Indy vaut-il le détour ? L’action est là, le rythme aussi, mais la surprise… pas toujours.

Comment avons nous testés ce jeu vidéo ?

Ce test a été réalisé avec une version PC achetée et non envoyée par Xbox sur un PC dotée de la configuration suivante :

  • Carte mère : ASUS ROG Strix Z690-Ei
  • Processeur : Intel Core i9-13900K
  • Mémoire : DDR5-6000 CL30 (2x 16 Go)
  • Carte graphique : PNY 4080RTX
  • SSD système : WD Black 1To
  • Ecran AOC Porsche Design 4K MiniLED

Le scénario de Indiana Jones et le Cercle Ancien : du Indy comme nous aimons

Indiana Jones et le Cercle Ancien se déroule en 1937, entre les Les Aventuriers de l’Arche Perdue et La Dernière Croisade. MachineGames place son récit dans un moment charnière de la vie d’Indy. Il est encore en pleine forme, toujours professeur d’archéologie le jour et aventurier casse-cou le reste du temps. L’intrigue démarre à Rome, avec un braquage de musée qui dégénère. Ce qui lance Indy sur la piste d’un artefact antique : le Cercle Ancien, relié à des cultes ésotériques et à un pouvoir oublié.

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L’histoire embarque le joueur dans un tour du monde typique de la licence : temples perdus, montagnes tibétaines, ruines égyptiennes… tous les clichés attendus sont là, assumés jusqu’au bout. On retrouve également les incontournables nazis en méchants principaux, avec un antagoniste un brin caricatural mais efficace dans son rôle. Ce classicisme ne joue pas forcément contre le jeu. Car il respecte le cahier des charges d’un bon film Indiana Jones. Le souci, c’est qu’il ne cherche jamais à le dépasser.

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Le scénario s’appuie sur une structure très linéaire, rythmée par des allers-retours entre séquences d’action, exploration et flashbacks. On découvre ainsi des pans du passé d’Indy, parfois jouables, qui viennent ajouter un peu de contexte à ses motivations. Ces moments sont bien mis en scène, mais restent prévisibles. Le jeu donne l’impression de cocher toutes les cases sans jamais en ajouter de nouvelles.

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Côté écriture, les dialogues sont dans l’ensemble bien ficelés, avec un ton fidèle à l’univers : second degré, sarcasmes bien sentis, et quelques punchlines dans le feu de l’action. Même si l’histoire ne brille pas par son originalité. Elle tient la route, grâce à un rythme maîtrisé, une mise en scène propre et un respect total de l’ADN de la saga.

La jouabilité de Indiana Jones et le Cercle Ancien :

Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu d’action-aventure solo à la première personne. Ici, MachineGames opte pour l’immersion directe dans la peau d’Indy. Le gameplay repose sur une alternance constante de trois piliers : exploration, énigmes et combats.

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L’exploration se fait dans des zones semi-ouvertes. Avec des environnements suffisamment vastes pour encourager l’observation, les détours et les petites récompenses bien planquées. Le fouet joue ici un rôle multifonction : grappin, levier, outil de traversée ou même d’attaque. C’est l’outil signature du jeu, bien intégré au level design.

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Les phases d’énigmes, elles, s’inspirent directement de la saga ciné. Il faut observer des fresques, aligner des symboles, combiner des objets anciens… Rien de révolutionnaire, mais elles rappellent les meilleures séquences des films.

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Côté action, le jeu mélange corps-à-corps et armes à feu. Indy peut enchaîner les coups, désarmer un ennemi avec le fouet ou utiliser les objets du décor comme projectiles. Les armes sont secondaires : pistolet, fusil, mitraillette, mais elles ne sont jamais au cœur du gameplay. Le jeu mise plus sur des combats viscéraux, un peu brutaux. Avec des animations assez lourdes qui renforcent le réalisme, mais peuvent parfois nuire à la fluidité.

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En revanche, l’IA des ennemis reste basique. Les nazis se contentent souvent de charger ou de se planquer derrière un abri sans réelle coordination. Peu de contournement, peu de réactions dynamiques, un peu ridicules parfois. Le challenge vient plus du nombre ou de l’environnement que de l’intelligence adverse.

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Mais à vouloir trop respecter la formule, le jeu manque de surprise. Les mécaniques sont maîtrisées mais classiques. Pas de grande idée de gameplay inédite, pas de prise de risque. De plus, certaines séquences sont trop scriptées pour réellement donner le sentiment d’aventure libre. Le Cercle Ancien propose une jouabilité solide et bien construite. C’est fun, lisible, jamais frustrant, mais ce titre joue trop la carte de la sécurité.

La technique de Indiana Jones et le Cercle Ancien :

Visuellement, Indiana Jones et le Cercle Ancien tient une ligne claire : réalisme discret, mise en scène cinématographique et respect de l’univers d’origine. Il propose des environnements détaillés, variés et bien éclairés. Ruines antiques, cavernes poussiéreuses, ou bureaux sombres chaque lieu est solidement construit. Avec avec un travail qu’il faut souligner sur la lumière et les textures. Le rendu général est propre, sans atteindre les sommets du photoréalisme, mais suffisamment maîtrisé pour servir efficacement la narration.

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La mise en scène est l’autre grande force du jeu. Sans chercher à singer Spielberg, Le Cercle Ancien multiplie les transitions fluides entre phases jouables et moments scriptés. Le jeu enchaîne séquences d’action, exploration calme et dialogues sans chargement visible. Ce rythme maîtrisé et cette intégration fluide donnent à l’ensemble une vraie cohérence narrative, digne d’un blockbuster.

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Techniquement, le jeu tourne de façon stable sur PS5 et Xbox Series. Les temps de chargement sont très courts. Les 60 fps sont bien là, et les rares baisses de performance se produisent uniquement lors de séquences très lourdes visuellement.

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Côté son, c’est du grand spectacle. La bande originale puise sans honte dans les codes de John Williams, avec des thèmes épiques et des crescendos au bon moment. Les bruitages sont excellents : chaque claquement de fouet, chaque glissement de pierre ou grognement d’ennemi crie de réalisme. Le doublage anglais est soigné, avec un Indy convaincant, et la VF reste correcte, même si moins marquante.

Un collector instructif

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En plus de nombreux contenus numériques, ce très beau collector nous propose le jeu en version physique, mais ce n’est pas tout :

  • Un boitier jumbo stelbook
  • Un globe avec compartiment secret

  • Une relique du jeu avec la clé démat au dos
  • Le journal d’indy
  • Des bonus in-game et démat (dont un DLC et un artbook)

Nous sommes face à un Collector bien pensé, assez qualitatif et sait jouer du jeux pour s’inspirer. Le globe avec compartiment secret est vraiment cool mais nous regrettons l’absence de jeu physique. Proposé à 199,99 euros, il est honnête même si un brin cher.

Amateurs de beaux Collectors ?
Alors, consultez notre Guide des meilleurs collectors de jeux vidéo 2024.

Conclusion, prix et disponibilité

Dragon Age The Veilguard est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series au prix de 79,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.

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