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Call of Duty: Black Ops 6 suscite beaucoup d’enthousiasme et de curiosité. Surtout après les dernières itérations qui ont peiné à convaincre les fans de longue date. Treyarch, connu pour ses contributions parfois mitigées à la franchise, réussit cette fois à surprendre avec un solo vraiment immersif. Avec des mécaniques de jeu affinées et une ambiance qui puise dans les racines de la série, Black Ops 6 ambitionne de redonner un souffle à la franchise. Alors, cet épisode est il une grande cuvée ?
Comment avons nous testés ce jeu ?
Ce test a été réalisé avec une version PS5 envoyé par Activision sur une PlayStation 5, en mode qualité et sur un téléviseur TCL C89B.
Le scénario de Call of Duty: Black Ops 6 : De la fin de la Guerre froide à Tempête du Désert !
Dans Call of Duty: Black Ops 6, l’action principale se déroule en 1991, peu après une mission Black Ops désastreuse au Koweït. Elle laisse des séquelles profondes, et l’équipe, menée par Frank Woods, se retrouve à enquêter sur une organisation mystérieuse et insidieuse : le Panthéon. Le joueur incarne Case, un agent d’élite intégré à cette équipe. Sa mission est de traquer et démanteler les réseaux de ce groupe aux ambitions obscures. Le Panthéon semble infiltré jusque dans les hautes sphères des gouvernements. Cette prise de conscience pousse l’équipe à se méfier de tout, y compris des institutions censées les soutenir.
La quête de vérité les mène à travers plusieurs lieux emblématiques de cette période troublée. Le jeu transporte les joueurs dans des endroits comme Berlin-Est, l’Amérique centrale ou Kaboul, vous allez voyager sur toute la planète. Les mission se déroulent lors de flashbacks dans les années 1980 et d’action dans l’instant.
L’écriture de cette campagne est plus nuancée et immersive que dans les précédents opus. Case se retrouve souvent face à des choix cornéliens. Quant à Woods, il apparaît ici comme un vétéran marqué par les pertes et les trahisons. Un homme au courage teinté de désillusion, qui est loin des clichés héroïques habituels. Cette profondeur narrative, combinée aux lieux variés et bien détaillés, fait de chaque mission une plongée dans un univers d’espionnage intense et incertain. Sur les huit à douze heures de jeu que dure la campagne, c’est vraiment digne d’un excellent blockbuster d’espionnage. Nous sommes bien face à un jeu adulte, mature. Qui évite la simplicité au profit d’une richesse scénaristique parfois convenue mais avec de belles surprises tout de même.
La jouabilité de de Call of Duty: Black Ops 6 : Aussi simple, qu’intuitive
Call of Duty: Black Ops 6 propose une jouabilité fluide, marquée par des mécaniques de tir précises et une grande variété d’options de personnalisation pour les joueurs. Les contrôles sont réactifs, permettant des enchaînements rapides et intuitifs, que ce soit en infiltration discrète ou en combat intense. Le ressenti des armes est particulièrement soigné. Chaque tir et chaque impact est puissant et authentique.
L’arsenal de Black Ops 6 est riche et varié, comprenant des armes modernes customisables, adaptées à différents styles de combat. Le joueur peut équiper des accessoires comme des viseurs, silencieux et chargeurs étendus. Ce qui permet de diversifier les approches selon les besoins tactiques. En plus de l’arsenal, plusieurs gadgets tactiques apportent une dimension stratégique. Cela va de la voiture radiocommandée explosive aux grenades de perturbation. Attention, ces équipements peut vraiment changer la donne.
En multijoueur, le jeu propose plusieurs modes, tous n’atteignent pas le même niveau de satisfaction. Le mode de base reprend les classiques comme le match à mort et la domination, mais les nouveautés sont limitées. Certaines cartes souffrent d’un manque de variété visuelle. L’expérience en multijoueur pourrait paraître répétitive pour les joueurs les plus exigeants. D’autant que les mécaniques de jeu restent très similaires aux précédents opus.
Éprouvant et immersif, le mode Zombies propose une expérience de survie en coopération. Il y’a même une intrigue ! Elle tourne autour d’une mystérieuse expérimentation sur un virus, menée dans des installations secrètes pendant la guerre froide. Les joueurs, plongés dans des environnements oppressants comme un laboratoire abandonné et une base militaire cachant des hordes de zombies. Cela est toujours aussi jouissif, même si finalement il n’y a pas de réelle autres nouveautés.
Le mode Opérations Spéciales propose des missions coopératives hebdomadaires qui demandent une coordination étroite entre les joueurs. La difficulté réside dans le fait que chaque joueur doit accomplir des tâches spécifiques. Ces missions, bien qu’intenses, manquent de variété à long terme, car les objectifs se répètent de semaine en semaine. Activision doit travailler cet aspect…
La technique de Call of Duty: Black Ops 6 : ça claque autant que c’est explosif
Call of Duty: Black Ops 6 offre une réalisation technique de haute qualité. Nous avons droit à un excellent niveau de détail dans la modélisation des personnages. Notamment au niveau des visages, qui bénéficient de textures haute résolution et d’une grande attention aux expressions faciales. Chaque ride, cicatrice et expression est soigneusement rend. Ce soin du détail se retrouvent sur les textures des tenues des personnages, qui sont modélisées avec un souci de réalisme. Les uniformes, par exemple, montrent des signes d’usure avec des détails de saleté, d’éraflures et de plis.
Les environnements sont vastes et variés, passant de ruelles sombres de Berlin-Est aux paysages désertiques du Koweït. Le jeu utilise des techniques de ray tracing pour gérer les effets de lumière et de réflexion, particulièrement visibles dans les missions nocturnes ou urbaines. N’oublions pas la qualité des effets de particules lors des explosions et des échanges de tirs. La poussière, les éclats de débris et les traces de balles sont gérés de manière réaliste. Ces effets visuels contribuent à une sensation de chaos contrôlé qui amplifie l’action et le réalisme.
Les animations sont fluides et cohérentes avec les actions de combat. Les transitions entre les mouvements — comme passer de la couverture au tir, se déplacer en terrain accidenté, ou effectuer des esquives — sont naturelles. Ce qui rend le gameplay réactif et agréable. Il faut pour en profiter en 4K au minimum une GeForce 4070. Sur console, les 60 fps en 4K sont très stables malgré quelques petite baisse de framerate parfois.
Les effets sonores sont aussi un point fort, chaque arme ayant un son distinct et percutant. L’environnement sonore s’adapte aux lieux traversés : les explosions résonnent différemment dans les espaces confinés par rapport aux espaces ouverts. Dommage que la bande son soit si passe partout.
Conclusion, prix et disponibilité :
Call of Duty: Black Ops 6 est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series au prix de 79,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.