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ROG Xbox Ally, retenez bien ce nom ! Car, malgré ce que son nom laisse entendre, il ne s’agit pas d’une Xbox en tant que telle. Asus s’est associé à Xbox pour proposer un PC gaming nomade au format console portable. Cela donne un OVNI vidéoludique qui se veut la porte d’entrée parfaite pour profiter du Xbox Game Pass, en local sur la machine comme via le cloud gaming.
Une formule qui ne s’arrête pas là, car c’est bel et bien un vrai PC. Ce qui permet en plus de profiter des plateformes comme Steam, Battle.net ou encore GOG. Microsoft n’est pas aussi fermé que par le passé et les jeux lancés via ses services seront aussi affichés dans l’interface Xbox. Nous avons donc passé un mois par monts et par vaux pour voir ce qu’elle a dans le ventre.
Résumé du test
Pour
- Design très ergonomique
- La cohérence avec l’écosystème Xbox Game Pass
- Interface très efficiente même si imparfaite
- Possibilité d’opter pour 4 modes de performances
- Des performances excellente en Cloud Gaming
- Connectique complète
- Windows se fait presque oublié
Contre
- Autonomie juste en mode intensif
- Vous devrez investir dans une batterie de secours pour vraiment en profiter en nomadisme
- Performances juste pour les jeux 3D très gourmand en 1080p
- Stockage que de 512 Go
- Fonctions Xbox et Asus pas encore intégrées de façon transparente
- Le Dock en carton… dans tous les sens du mot…
Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Asus.
Design de la Asus Rog Xbox Ally : un Xbox, presque, dans la poche
La ROG Xbox Ally ressemble à toutes les autres consoles nomades, comme la Switch 2 ou le Steam Deck. Nous avons un écran central de 6,9 pouces et un ensemble de commandes gaming. Toutefois, là où Asus réussit à se démarquer, c’est en intégrant parfaitement les codes design de la Xbox et une conception qui semble avoir fusionné la manette officielle avec un affichage.

Asus a su dessiner une console aux lignes très fluides, dont les courbes semblent venir tout droit des studios de design Xbox. La qualité se retrouve dans la présence des logos Xbox et ROG, tout comme des aérations type Xbox à l’avant et ROG à l’arrière.

La conception en plastique sait jouer avec les surfaces. Nous avons un rendu texturé à l’arrière et sur la face avant, et lisse sur les côtés. Le toucher est agréable et la prise en main assurée.
Une manette qui fusionne avec un PC
Nous avons donc une belle palette de commandes à commencer par la face avant. Ainsi, un stick analogique et rétroéclairé de chaque côté de l’écran. À cela s’ajoute le classique joypad. Ici, nous avons une reproduction exacte de la manette Xbox officielle.


Enfin, presque, car le bouton Xbox ne peut être central comme à l’accoutumée. Il est ici déporté sur la gauche, juste à droite du stick analogique. De plus, le constructeur a fait le choix de placer les boutons Start et Select de la Xbox sous deux boutons dédiés à l’interface de la console (Bibliothèque et Armoury Crate). À l’usage, cela est un peu déstabilisant, comme nous le verrons plus bas.


Ensuite, nous avons des gâchettes à effet Hall sur les tranches, qui sont très bien situées. Nous avons deux boutons supplémentaires sous la console. Bien pensée, joliment carrossée, cette Asus ROG Xbox Ally est une jolie réussite, même si nous aurions beaucoup aimé une certification IP67. C’est une console nomade, non ? Et oui, même la Switch 2 ne le propose pas, et alors ? Nous n’avons plus le droit d’être exigeants ?
Un support qui laisse songeur…
Asus fournis un pport pour sa Rog Xbox Ally… Qui est en fait un simple objet en carton… Pour une machine à 799 euros, nous saluons l’effort écologique, mais à ce prix nous aurions apprécié un vrais dock avec soyons fou une connectique pour la recarge.


Un bel objet, à la hauteur de la console… Peut être pas ce que nous avons dans la boite…
Ergonomie de la Asus Rog Xbox Ally : pensée pour le gaming malgré quelques imperfections
Le Asus Rog Xbox Ally est une belle bête, avec de généreuses dimensions de 290,8 × 121,5 × 50,7 mm pour 670 g. À titre de comparaison, la Switch 2 affiche des mensurations de 116 × 272 × 13,9 mm pour 663 g. Le Steam Deck, quant à lui, fait 298 × 117 × 49 mm pour 640 g.

Nous serons clairs, nous sommes très, très agréablement surpris par la prise en main qu’offre cette console. En effet, la répartition du poids est vraiment équilibrée, et le design permet aux mains de se positionner naturellement, sans y penser, sur les commandes, boutons et gâchettes. Tenue à pleine main, il est possible de jouer plus d’une heure sans trop sentir le poids de la machine. En jouant en prenant appui sur les genoux, par exemple, vous pourrez enchaîner les parties sans presque le sentir. Si la Switch 2 est plus confortable sur la durée, la Xbox Ally est, par contre, bien supérieure au Steam Deck.

Alors, si les commandes sont parfaitement placées, ce qui inclut les deux boutons placés sous la console, à moins d’avoir vraiment de petites mains, nous avons un souci avec les boutons Start et Select. En effet, ici Asus a décidé de placer au-dessus de Start le bouton d’interface Armoury Crate, qui permet de personnaliser l’expérience en temps réel. Le bouton Select se voit surmonté par un bouton Bibliothèque, qui donne accès à la liste de tous les jeux lancés sur la machine.
Des boutons d’interface un peu déconcertant…
Cela ne semble pas être grand-chose, et pourtant. Instinctivement, nous appuyons sur les boutons les plus hauts pour accéder à Start et Select. Ce qui fait que les erreurs de manipulation ne sont pas rares et, à moins de ne plus jouer sur une manette Xbox, il est difficile de prendre le pli. Nous avons remarqué le même problème avec les utilisateurs de manette PS5. Ce choix est étrange, contre-intuitif, mais nous nous y faisons à terme.

Malgré une fiche technique solide, nous savourons une chauffe très maîtrisée. Nous enchaînons les heures de jeux et ne ressentons aucune chaleur désagréable, même en faisant tourner Cyberpunk 2077. Enfin, nous apprécions des moteurs à vibration aussi bien dosés que subtils. Nous avons ici les moteurs et les sensations qu’offrent les manettes officielles Xbox.
La connectique de la Asus Rog Xbox Ally : prête à tout !
Asus met les petits plats dans les grands côté connectique. Ainsi, elles sont toutes regroupées sur la tranche supérieure. Nous avons à gauche un port jack, ce qui est une bonne surprise, et un port pour carte microSD pour augmenter l’espace de stockage initial.

Sur la gauche, nous avons deux ports USB-C, dont un USB 4.0 compatible Thunderbolt 3 et un second USB-C 3.2 Gen 2. Nous avons donc ici une connectique complète, très moderne et performante.


En ce qui concerne la connectivité sans fil, nous avons droit au Wi-Fi 6E (2 x 2) et au Bluetooth 5.4. C’est classique et solide, mais nous aurions aimé avoir également le NFC, qui simplifie fortement l’appariage avec certains périphériques comme des casques audio sans fil.
Ecran de la Asus Rog Xbox Ally : du LCD efficient en 120 Hz
Comme la Switch 2, la Rog Xbox Ally embarque une dalle LCD de 7 pouces en 1920 x 1080 pixels. Elle est aussi tactile et supporte également un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Par contre, à la différence de la machine Nintendo, le VRR est bien présent et actif via AMD FreeSync Premium.

En ce qui concerne le rendu, nous ne pouvons être que satisfaits. Ainsi, nous avons une colorimétrie très naturelle, si nous exceptons quelques rendus parfois un peu froids. Avec un contraste de bon niveau pour un LCD et une luminosité à l’avenant, nous obtenons une image plaisante à regarder. Si vous souhaitez utiliser le HDR, il vaudra mieux se trouver dans un lieu à la luminosité moyenne, mais le rendu sera bien meilleur dans un environnement tamisé.
Logiciel de la Asus Rog Xbox Ally : une très belle intégration qui fait presque oublier Windows
La particularité logicielle de la ROG Xbox Ally est la suivante. Au démarrage, vous voyez bien l’écran Windows habituel. Une fois connectée, il disparaît au profit d’une interface 100 % Xbox. Attention, il ne s’agit pas de l’interface de la console, mais de l’application Xbox sur PC.



Pourquoi ce choix ? Tout simplement, cela permet de lancer Windows avec un minimum de logiciels en parallèle et de maximiser les performances, surtout l’usage de la mémoire vive.
Commençons par cette nouvelle interface Xbox. Elle occupe l’intégralité de l’écran et se concentre uniquement sur le jeu vidéo. Vous n’avez donc pas accès aux autres applications, au bureau ou à l’explorateur de fichiers. Le menu d’accueil réunit l’ensemble de vos informations vidéoludiques. Vous accédez au contenu Game Pass et à votre bibliothèquede jeux.

Cette dernière inclut presque tous les launchers du marché, Battle.net, Epic Games, GOG Galaxy, Steam et Ubisoft Connect. En passant par la bibliothèque, vous trouvez tous les jeux que vous avez installés via Xbox ou via les autres services de jeux. Pour ces derniers, l’affichage se limite à l’icone du jeu dans un cadre au lieu d’une belle illustration pour les titres Xbox.




Vous avez ensuite accès au cloud gaming, qui permet de jouer à une grande partie du catalogue Xbox Game Pass. Point important, cette console n’est pas une Xbox. Vous ne pouvez pas lancer vos jeux Xbox dessus. A moins de possédez un titre Xbox Play Anywhere, environ mille jeux, l’achat donnant alors accès à la version console et à la version PC. Sinon, seul les version non consoles sont accessibles via cette machine.
Une Game Bar boostée par Armour Crate
La Game Bar est bien présent et surtout pratique. En premier lieu ils donne accès au centre de commande Armoury Crate d’ASUS. Vous pourrez y ajuster la puissance accordée à la machine (7 W, 13 W, 17 W ou 35 W), appliquer des profils de jeu, afficher un moniteur des performances en temps réel, limiter ou non le nombre de FPS et choisir la résolution entre 1080p, 900p et 720p. Sans oublier le réglage du son et de la luminosité.

De cette page, vous pouvez accéder à la suite Armoury Crate qui offre toute un panoplie de fonctions. Du suivi des mise à jour, à la personnalisation des boutons, en passant par les effets lumineux ou encore des options graphique spécifique à la machine.




Les autres fonctions de la Game bar son celle de Microsoft, Ainsi, vous pourrez facilement gérer accéder à la luminosité, au volume ou encore aux connexions sans fil. Bon, par contre, il est un petit peu dommage que toutes ces fonctionnalités ne soient pas directement intégrées dans l’interface Xbox.






La Game Bar de Microsoft permet aussi un accés rapide aux différents services de jeux et au derniers titres lancés. Nous avons ensuite une page pour les paramètres rapides (Réseau, connectivité, volume, luminosité), des outils de communication, la capture d’écran et le partage d’informations. L’ensemble est cohérent, très naturel, fonctionne très bien, même si nous regrettons que la cohabitation entre ASUS et Microsoft ne soit pas plus transparente.
Un mode Windows si besoin
En effectuant un mouvement du bas de l’écran vers le haut, vous pouvez revenir en mode Bureau. Dans ce cas, vous accédez à votre PC de façon classique. Il faut noter la très bonne intégration des commandes de la manette, qui permettent de valider des commandes Windows directement avec les boutons, sans passer par l’écran tactile.

Nous ne pouvons que saluer le travail d’intégration et d’optimisation réalisé par Microsoft. En effet, l’optimisation des ressources mémoire et Windows peuvent parfois paraître antinomiques. Ici, nous avons lancé plusieurs jeux en mode Xbox et en mode Bureau. Il faut reconnaître que le premier offre des performances supérieures, pas monstrueuses mais notables.
Le géant de Redmond n’a plus qu’à peaufiner encore son intégration dans l’écosystème matériel. Si les fonctionnalités Xbox et ASUS sont intégrées de façon plus transparente, nous aurons une machine très proche de la perfection ergonomique.



Notez au passage que les commandes à la manette fonctionnent avec les autres launchers. Nous pouvons utiliser Steam en mode Big Picture, pensé pour l’usage de la manette.
Performances de la Asus Rog Xbox Ally : elle manque un peu de souffle
La ROG Xbox Ally est architecturée autour d’un Ryzen Z2 A, une plateforme à 8 cœurs, associée à 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage SSD. La machine s’adapte à vos besoins avec quatre niveaux d’alimentation, aux performances différentes. Le mode Silence à 6 W suffit pour un petit jeu 2D ou le rétro-gaming.


Pour les titres 3D récents, le mode 15 W semble être le minimum. Pour viser le meilleur techniquement, passez à 35 W. Nous avons lancé 3DMark dans chacun des modes d’alimentation. Puis nous sommes passés à Cyberpunk 2077, l’un des titres les plus exigeants, même aujourd’hui. Nous avons testé tous les modes d’affichage à la puissance maximale. Comme le montrent nos captures, pour jouer confortablement, mieux vaut rester en qualité moyenne et oublier le ray tracing. Activer AMD RSR 3.0 plutôt que 2.0 apporte un petit boost appréciable.







Nous avons testé une large vague de jeux 2D, 3D et hybrides, via l’interface Xbox, Steam, GOG et Epic. Globalement, les performances en local sont bonnes. Nous jouons à la majorité des titres avec une belle fluidité en mode moyen. Tous nos tests ont été menés en 1080p. En 900p, voire 720p, les performances s’améliorent nettement. Mais, à Nomade Urbain, nous restons taquins. Si nous payons cher, ce n’est pas pour utiliser l’intermédiaire.




En 1080p, privilégiez le mode moyen sans ray tracing pour une animation au-delà de 24 fps. En 900p, vous pouvez monter en qualité graphique et rester au-dessus des 24 fps. Si vous passez en 720p, vous aurez la meilleure fluidité, avec des performances pouvant dépasser les 60 fps. Ensuite, c’est à vous de trancher le dilemme entre qualité des graphismes et fluidité. Mais, dans tous les cas, n’espérez pas exploiter le ray tracing.
Et le Cloud Gaming ?
Côté cloud gaming, tout dépend de votre connexion. Une 5G correcte permet de lancer la majorité des jeux. Toutefois, votre opérateur vous rappellera très vite les limites de « l’illimité ». Avec la fibre, vous jouerez sans souci en 1440p à 60 fps, voire plus. Sinon, comptez plutôt sur du 1080p ou du 720p. L’interface Xbox permet de choisir un mode préféré ou d’imposer un profil graphique.

Nous avons aussi mesuré les performances du SSD. Elles sont simplement moyennes. Nous aurions apprécié plus de réactivité, surtout au chargement de certains jeux. Il faut admettre que cela surprend de voir Cyberpunk 2077 se charger plus vite sur Switch 2 que sur la ROG Xbox Ally.
Pollution sonore et chaleur de la Asus Rog Xbox Ally : une maitrise magistrale
S’il y a une chose à apprécier avec cette console, c’est bien le soin apporté à la pollution sonore. Même en mode Turbo, le système de ventilation reste très discret.

Dans les autres modes, vous ne l’entendez presque jamais. Même en poussant la machine au maximum, la pollution sonore ne dépasse jamais 50 dB.


Quant à la chaleur, elle est parfaitement répartie. Le point de contact au niveau de la manette reste toujours frais. À moins d’avoir le dos de la console posé sur vos genoux, vous ne ressentirez jamais de chaleur.
Autonomie de la Asus Rog Xbox Ally : pensez à votre batterie de secours…
Parlons maintenant d’autonomie. La ROG Xbox Ally intègre une batterie de 60 W, contre 80 W pour sa grande sœur, l’Ally X. En mode Turbo, l’autonomie atteint au mieux 2 h 15. De quoi profiter d’une bonne session sur Cyberpunk 2077. Avec des jeux moins gourmands, comme Dragon Quest III HD-2D Remake, comptez plutôt 7 à 8 h. Sans difficulté. Plus le jeu est complexe en 3D, plus vous vous rapprocherez des 2 h. Plus il est léger, plus vous avez des chances d’atteindre 7 à 8 h.

En usage purement Windows, avec navigation web et streaming, la ROG Xbox Ally tient facilement entre 8 et 10 h. À la maison, autant profiter des prises électriques à disposition. En nomadisme, il faut donc être plus précautionneux. En ce qui nous concerne, nous ne nous déplaçons jamais sans une batterie de secours Anker à charge rapide. Elle pèse presque 500 g, et nous permet de profiter des performances maximales durant 6 heures
Conclusion, prix et disponibilité de la Asus Rog Xbox Ally :
La Asus Rog Xbox Ally est disponible uniquement en blanc au lancement, au prix de 799,99 euros sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.
FAQ – Asus ROG Xbox Ally
➤ Quel est le positionnement de la Asus ROG Xbox Ally face à la Switch 2 et au Steam Deck ?
➤ La puissance du processeur suffit-elle pour jouer aux jeux récents en 1080p ?
➤ Les performances en cloud gaming sont-elles meilleures qu’en local sur la ROG Xbox Ally ?
➤ L’écran offre-t-il une bonne qualité d’image en usage nomade ?
➤ Le VRR et le FreeSync Premium apportent-ils un vrai gain de fluidité ?
➤ L’interface permet-elle d’oublier que la Asus ROG Xbox Ally tourne sous Windows ?
➤ Quels réglages privilégier pour jouer à des titres exigeants comme Cyberpunk 2077 ?
➤ La prise en main est-elle confortable sur la durée malgré le poids de la console ?
➤ Les boutons spécifiques Xbox sont-ils bien pensés sur la ROG Xbox Ally ?
➤ La console chauffe-t-elle pendant les longues sessions de jeu ?
➤ Quel est le niveau de bruit de la ventilation en jeu ?
➤ Quelle autonomie réelle la Asus ROG Xbox Ally offre-t-elle en jeu ?
➤ Le stockage interne et le lecteur microSD sont-ils suffisants ?
➤ La connectique est-elle assez complète pour un usage quotidien ?
➤ La Asus ROG Xbox Ally offre-t-elle un bon rapport qualité-prix ?
À propos de Yazid Amer :
Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.
Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr
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