Test du SwitchBot S20 : un robot aspirateur haut de gamme à prix cassé ?

par Yaz
Publié : Dernière mise à jour le 12 minutes Lire

Sommaire

Le SwitchBot S20 est-il sur le point de bousculer le marché ? C’est en tout cas la promesse de la marque avec son nouveau robot aspirateur laveur. Après un S10 déjà séduisant, le constructeur ne se contente pas d’une simple mise à jour et revoit sa copie en profondeur. Ainsi, le S20 s’arme d’un rouleau laveur, de nouvelles brosses anti-enchevêtrement et ka puissance d’aspiration fait un bond spectaculaire, passant de 6 500 Pa à 150 000 Pa.

SwitchBot ne s’arrête pas là en annonçant des réelles capacité pour repérer, identifier et éviter des obstacles au sol. Un robot d’un niveau d’équipement supérieur pour le rendre plus intelligent et pourtant à moins de 800 euros ! A cela s’ajoute la possibilité d’opter pour une base qui se connecte directement au circuit d’eau domestique. Une fonction qui lui permet de gérer automatiquement le remplissage du réservoir d’eau propre et la vidange des eaux sales, sans intervention manuelle. Sur le papier, le SwitchBot S20 a donc tout d’un appareil haut de gamme, capable de rivaliser avec les meilleurs produits du marché, sans vous ruiner. Missions réussie ?

Résumé du test

8,4

Pour

  • La qualité de l’aspiration
  • L’efficacité du rouleau de lavage
  • L’identification des obstacles à ce niveau de prix
  • La cartographie précise
  • La conception soignée

Contre

  • Le traitement des bords et des coins
  • L’absence de distributeur de détergent
  • Le niveau sonore en mode puissant
  • La hauteur de 11,5 cm, supérieure à la moyenne
  • La réactivité face aux obstacles, plus lente que la concurrence haut de gamme
Comment sont testés les aspirateurs robots chez NomadeUrbain.fr ?

Nos tests d’aspirateurs robots allient mesures précises et usage réel. Nous analysons la qualité de conception (dimensions, matériaux, résistance, connectique), puis les performances de navigation (LiDAR, caméras, IA). Les tests d’aspiration s’effectuent sur différents types de saletés (poussière, riz, litière) et sols (durs, tapis). Le lavage est jugé sur la puissance, la pression ou vibration des patins ou serpillières. Nous mesurons également le bruit (en dB), l’autonomie, la recharge, et évaluons la base (vidage, lavage, séchage). Enfin, plusieurs profils d’utilisateurs testent le robot au quotidien pour juger de sa simplicité, efficacité, ergonomie et cohérence de l’appli.

Voir le protocole complet

Ce test a été réalisé avec un produit prêté par SwitchBot.

Design du SwitchBot S20 : un charme discret qui ne passe pas sous le canapé

Le SwitchBot S20 ne révolutionne pas le design des robots aspirateurs, mais il se dote d’un charme discret. Son esthétique s’articule autour d’une forme ronde classique, habillée d’une coque en plastique blanc mat. L’ensemble est rehaussé par un petit liseré couleur argent qui vient souligner l’arrière du capot supérieur amovible. L’interface physique est située à l’avant, regroupant trois boutons rétroéclairés (changement de mode, démarrage du cycle, retour à la base), tandis que le dôme central abrite le télémètre laser pour la cartographie.

Design du SwitchBot S20 : un charme discret qui ne passe pas sous le canapé

Ce qui frappe immédiatement avec le S20, c’est son profil, que l’on pourrait qualifier de trapu. Son diamètre de 36,5 cm reste proche de la moyenne du marché (35 cm), mais c’est sa hauteur qui détonne. Avec 11,5 cm d’épaisseur, il surpasse la concurrence qui se positionne en général entre 9,5 et 10 cm. Ce n’est pas un simple détail, ce centimètre et demi supplémentaire est un véritable enjeu au quotidien. Car il conditionne la capacité du robot à se glisser, ou non, sous un canapé ou d’autres meubles

L’accès au bac à poussière se fait en soulevant le capot supérieur. Le bac lui-même s’avère d’un volume généreux et sa conception est bien pensée, avec un filtre HEPA facile d’accès. SwitchBot a eu la bonne idée d’inclure un outil de nettoyage avec coupe-fil, et celui-ci bénéficie d’un rangement dédié directement sur le dessus du bac. Le bac à eau lui est au dos de l’appareil.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

La station d’accueil du SwitchBot S20 opte pour un design de bon ton, avec une forme rectangulaire classique adoucie par quelques courbes et une robe en plastique blanc. La seule véritable touche d’originalité réside dans la poignée longitudinale qui permet de retirer le capot avant.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

Derrière ce panneau, l’utilisateur accède au sac à poussière, qui promet jusqu’à 90 jours d’autonomie. Sur la gauche, une petite alcôve a été pensée pour ranger le flacon de détergent.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

C’est une attention pratique, mais pourquoi ne pas avoir profité de cet espace pour intégrer un vrais distributeur automatique de détergeant ? En l’état, il faudra donc ajouter manuellement trois bouchons de liquide nettoyant lors du remplissage du bac à eau propre.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

L’accès aux réservoirs d’eau se fait, lui, par le capot supérieur. Le SwitchBot S20 propose un volume de 3 litres pour l’eau claire et 3 litres pour la récupération des eaux sales. Vous l’aurez surement noté, il y a une absence de rampe pour accueillir le robot.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

Aucune protection n’existe donc entre le sol et le rouleau de lavage, qui peut après un cycle marquer le sol. SwitchBot semble compter sur le séchage à l’air chaud pour éviter ce désagrément. Ce que nous allons vérifier plus bas.

La base du SwitchBot S20 : un design soigné qui oublie certains points

Pour aller plus loin, Switchbot propose une base supplémentaire en option. Son atout majeur est de se raccorder directement au système d’eau domestique, dans une cuisine par exemple. Le robot gagne alors la capacité de s’alimenter en eau et de vider son bac d’eau sale de manière totalement autonome. Une solution pertinente pour les très grands domiciles ou les maisons à plusieurs étages.

Technologies embarquées du SwitchBot S20 : une caméra RGB et un vrai rouleau laveur

Pour la détection d’obstacles, le système est confié à une caméra RGB en façade, elle-même encadrée par deux torches lumineuses pour améliorer la vision en basse lumière.

Technologies embarquées du SwitchBot S20 : une caméra RGB et un vrai rouleau laveur

Un capteur PSD est également placé sur le côté droit pour affiner la navigation le long des murs. L’ensemble est complété par les indispensables capteurs antichute pour éviter tout accident dans les escaliers.

Technologies embarquées du SwitchBot S20 : une caméra RGB et un vrai rouleau laveur

Sous le robot, la configuration de nettoyage reste classique. Elle se compose d’une brosse latérale et d’une brosse centrale en V, toutes deux conçues pour être anti-enchevêtrement. La puissance d’aspiration annoncée est de 10 000 Pa. C’est un bon score, qui reste cependant en deçà des derniers modèles haut de gamme d’Ecovacs ou de Roborock.

Le véritable point différenciant du S20 est son système de lavage. Il abandonne la serpillère pour un véritable rouleau de nettoyage, similaire à ce que l’on trouve sur les laveurs-balais. Ce rouleau intègre un système d’autonettoyage qui s’active en continu pendant le cycle de lavage, et pas seulement au retour à la base. Les eaux sales issues de ce processus de nettoyage permanent sont alors directement récupérées dans le petit bac placé à l’arrière du robot.

Application Application et gestion du SwitchBot S20 : un design daté, une efficacité réelle

L’application SwitchBot conserve la philosophie qu’elle avait déjà au temps du K10+ Pro : la navigation est claire et l’efficacité prime sur l’esthétique. L’habillage graphique reste en effet assez old-school et ne séduira pas par son design, mais son intuitivité la rend très efficace au quotidien.

Une fois l’appareil appairé, l’écran d’accueil est centré sur la carte. Les informations principales, comme l’état du robot en temps réel et son niveau de batterie, sont situées juste au-dessus. L’icône des Paramètres est, elle, placée en haut à droite. L’accès à l’ensemble des fonctions de cartographie se fait via une icône dédiée, à gauche de la carte.

Les modes de nettoyage :

L’interface principale est ensuite complétée par trois onglets qui définissent la portée du nettoyage (Maison entière, Pièce, Zone) et par trois raccourcis d’action. Le premier, en forme de maison, est dédié au pilotage de la base. Il permet d’interrompre un cycle en renvoyant le robot à sa station. Si l’appareil est déjà au repos, ce même bouton permet de forcer un nettoyage du rouleau ou de lancer une vidange du bac à poussière. Le deuxième raccourci (bouton lecture) sert à lancer un cycle de nettoyage.

Le troisième raccourci ouvre les réglages de traitement des sols. Il donne le choix entre les modes Aspiration et lavage, Aspiration, Aspirer puis laver et Personnaliser. C’est ce dernier mode qui offre le plus de contrôle. Il permet non seulement de choisir les pièces à traiter et de définir leur ordre de passage, mais aussi de régler, pièce par pièce, le niveau de performance. Le SwitchBot S20 propose ainsi 4 niveaux de puissance d’aspiration, 2 niveaux d’humidification pour le rouleau, et la possibilité d’opter pour un ou deux passages. Enfin, la compatibilité avec l’écosystème de la maison connectée est bien assurée, avec une prise en charge d’Alexa, de Google Assistant et du protocole Matter.

Entretien et accessoires du SwitchBot S20 : une maintenance minime au quotidien

Entretient du robot

L’efficacité des brosses anti-enchevêtrement du SwitchBot S20 est indisutable. Après plusieurs semaines d’usage, une légère accumulation de cheveux ou de fils peut apparaître sur les côtés, mais elle se retire sans effort. L’outil de nettoyage avec coupe-fil, astucieusement rangé sur le bac à poussière, s’avère très utile pour cette tâche. Si cette technologie n’atteint pas le niveau de sophistication des dernières générations de Narwal ou Roborock, le résultat est là et le travail est bien fait.

La maintenance à bord du robot lui-même est bien pensée. Le bac à poussière demande un lavage régulier de son filtre HEPA et du bac lui-même.

À l’arrière, le petit bac qui récupère les eaux sales du rouleau doit être retiré et lavé au moins une fois par mois.

Entretien de la base :

L’entretien de la base est, lui, plus classique. Une intervention hebdomadaire est nécessaire pour les bacs à eau si un cycle de lavage est lancé quotidiennement. L’autonomie du sac à poussière varie, elle, en fonction de l’activité du foyer : elle peut atteindre 60 à 90 jours dans un environnement calme sans enfants ni animaux, mais sera réduite à 45 ou 50 jours dans une maison plus active.

Entretien et accessoires du SwitchBot S20 : une maintenance minime au quotidien

La principale nouveauté du SwitchBot S20 réside dans son système d’entretien du rouleau laveur, similaire à ce que nous pouvons retrouver sur les laveurs-balais de Roborock ou Dyson. Il a la particularité de maintenir l’outil de lavage propre pendant tout le cycle. Nos tests le confirment, le rouleau ressort très propre, même après un cycle complet. Seules des taches très grasses et épaisses, comme du maquillage, peuvent y laisser des traces, qui partiront avec un simple lavage manuel, ou deux trois lavage de plus à base. Ce système permet d’éviter les allers-retours constants vers la base pour nettoyer la vadrouille. Il est tout de même recommandé de retirer le rouleau de temps à autre afin de vérifier qu’aucun dépôt ne s’est formé au niveau des bandes souples qui le raclent.

Enfin, le séchage à l’air chaud à 50 °C se révèle être une solution efficace à un problème qui nous inquiétait : l’absence de rampe. Le rouleau humide, reposant directement sur le sol, aurait pu laisser des marques. Heureusement, le système est bien conçu. Ainsi, l’air circule via des aérations en bas de la base, soufflant directement sous le rouleau et sur la surface du sol. L’efficacité de ce séchage s’est avérée bien supérieure à ce que nous pensions.

Une Brossette en plus :

La brossette fournie avec le robot se montre alors efficace pour les résidus tenaces. Cet outil sera aussi utile pour le second filtre, situé juste sous ce bac à eau sale. La brossette permet de bien racler le fond de son logement si des résidus s’y sont accumulés. Pour les foyers sans animaux ni cheveux longs, cette dernière opération pourra être beaucoup plus espacée.

Usages du SwitchBot S20 : une intelligence surprenante pour son prix

La cartographie :

La génération de la carte du SwitchBot S20 repose principalement sur le LIDAR et le résultat est de très bon niveau. L’affichage, bien qu’un peu old-school dans sa présentation, est aussi lisible que précis. La topologie des lieux est respectée, et le robot a d’ailleurs détecté du premier coup notre pièce piège, accessible par une porte entrouverte.

Un bémol est à noter, la carte générée est un peu moins complète que celle de ses concurrents. Cela s’explique par la hauteur du robot, qui l’empêche de passer sous certains meubles. L’impact est cependant nul, puisqu’il ne pourrait de toute façon pas s’y rendre pour nettoyer.

La reconnaissance automatique des pièces est de bon niveau, et la majorité a été parfaitement identifiée dès le premier passage. Nous avons tout de même dû utiliser les outils d’ajustement de l’application pour fusionner ou séparer certaines zones avant de pouvoir les nommer. L’application permet ensuite d’affiner ces réglages en précisant le type de sol, et même le sens du parquet. L’outil de création de zones de nettoyage à la volée est tout aussi simple à utiliser. Il faut toutefois penser à bien effacer ces zones après usage, car l’application les garde en mémoire. Si vous n’y prêtez pas attention, l’ancienne zone restera définie et sera traitée en plus celle que vous venez de créer…

Navigation et identification des obstacles :

Le SwitchBot S20 s’appuie sur la combinaison de son télémètre laser, de ses capteurs PSD et de sa caméra avant pour se déplacer. La navigation est fluide et suit un mouvement classique. Ainsi, le robot longe d’abord les bords de la pièce avant de la traiter en zigzag.

En l’absence de brosse latérale ou de vadrouille extensible, le SwitchBot S20 compense par un mouvement spécifique en deux temps. Il pivote contre le mur pour y coller sa brosse latérale, puis effectue un mouvement inverse pour que la vadrouille se rapproche le plus possible du mur. Cela permet de bien traiter les bords, même si le résultat reste imparfait, comme nous le verrons plus bas.

IA à entrainer :

La détection d’obstacles s’est révélée être une bonne surprise, surtout pour un appareil à moins de 800 euros. Nous l’avons mis à l’épreuve avec des Lego (personnages et briques), des Playmobil, des chaussures, un sac et différents câbles.

Les objets volumineux, comme les chaussures ou un sac, sont détectés sans difficulté. Le robot adopte alors un comportement méthodique. Il s’arrête, recule, réfléchit quelques secondes, puis détermine la meilleure trajectoire d’évitement sans heurter l’objet. Certes, cette analyse est plus lente que celle d’un Saros 10R, par exemple, mais il ne faut pas oublier les 700 euros de différence entre les deux appareils. Le résultat est donc déjà très bon à ce niveau de prix.

Concernant les câbles, nous avons été très agréablement surpris. Ainsi, un câble USB posé sur sa longueur ou un câble d’alimentation ont été parfaitement repérés. Paradoxalement, le système peine avec un câble USB replié. Une figurine Lego semblent trop petites pour être bien identifiés, alors qu’une figurine Playmobil l’est. Le robot repousse alors ces objets sans les avaler, à l’exception des plus petites briques Lego. Notez enfin qu’il a brillamment repéré les déjections animales (nous remercions Mangue et ses 6 kg pour sa participation).

L’intelligence du SwitchBot S20 est évolutive. Après chaque cycle, l’application affiche sur la carte les obstacles rencontrés, photo à l’appui. Il suffit d’appuyer dessus pour valider ou corriger l’identification de l’IA. Nous vous conseillons fortement de le faire, car cela entraîne l’algorithme et améliore son efficacité sur la durée.

Performances en aspiration et lavage du SwitchBot S20 : redoutable mais pas parfait

Aspiration :

Notre protocole de test pour l’aspiration s’est déroulé en mode Aspiration seule, avec une puissance réglée sur Normal et deux passages. Nous avons confronté le SwitchBot S20 à des résidus variés, incluant des poussières, de la maïzena, de la chapelure et de la litière pour chat.

Les saletés les plus communes, comme les poussières et la chapelure, ont été entièrement capturées dès le premier passage. La maïzena, plus fine et volatile, s’est montrée plus tenace, des traces subsistaient après la première passe. Celles-ci ont cependant disparu lors du second passage. Un résultat que nous aurions également en un passage en réglant la puissance sur un niveau plus élevé.

Un second test, réalisé à plus grande échelle avec une quantité de résidus préalablement pesée, confirme les bonnes performances du SwitchBot S20. Sur sol dur, le robot a réussi à aspirer presque 95 % des débris. Les résultats sur tapis à poils ras sont également très bons, dépassant légèrement les 90 %. C’est sur les tapis à poils longs, plus complexes, que l’appareil montre ses limites, avec un score qui atteint péniblement une fourchette de 79 % à 82 %.

L’efficacité globale du S20 est donc avérée, mais il faut noter une faiblesse récurrente, le traitement des plinthes et des coins reste en retrait. Sur ce point, il ne peut rivaliser avec les robots équipés d’éléments extensibles, qu’il s’agisse d’une brosse latérale ou d’une vadrouille mobile.

Lavage des sols

Pour le lavage des sols, le SwitchBot S20 rompt avec les standards du marché. Il n’embarque ni serpillère ni patins rotatifs, mais un véritable rouleau de lavage, un système hérité des aspirateurs-laveurs balais. Pour garantir une efficacité maximale, la marque affirme que ce rouleau exerce une pression constante de 1 kg contre le sol.

Nous avons mis ce mécanisme à l’épreuve en le confrontant à notre protocole de taches habituel : café, cola, un dessin au feutre et, pour le test le plus difficile, du maquillage bien gras.

Le rouleau s’est montré redoutable sur les taches les plus courantes. Le café, le cola et le feutre ont été entièrement effacés dès le premier passage. L’efficacité sur le soda est particulièrement notable, l’effet collant a disparu immédiatement. Là où la majorité des robots concurrents ont besoin d’au moins deux passages pour obtenir le même résultat.

Le maquillage, de par sa nature grasse, a posé plus de difficultés. Le premier passage a éliminé le plus gros de la tache, mais en a étalé une petite partie sur le sol. Il a fallu lancer un second cycle complet pour que seules de légères traces subsistent, ce qui reste une très bonne performance.

Cette efficacité se confirme au quotidien. Le S20 gère très bien la majorité des taches de gras dans une cuisine ou les traces noires laissées par des chaussures après la pluie. Il peut même traiter des incidents domestiques plus corsés. Toutefois, le robot montre ses limites le long des plinthes et des bords de meubles. Malgré ses déplacements spécifiques pour s’en approcher, l’absence d’une vadrouille extensible, comme celle que propose l’Ecovacs Deebot X8 Omni Pro, fait que le traitement de ces zones reste un peu discontinu.

Pollution sonore du SwitchBot S20 : des performances qui s’entendent

Pollution sonore du SwitchBot S20 : des performances qui s'entendent

L’appareil n’est pas non plus le plus discret des robots aspirateurs. Nos mesures au sonomètre le confirment, ainsi le mode Silencieux a été relevé à 55 dB à 1 mètre et 51 dB à 5 mètres. En mode Normal, ces chiffres grimpent à 62 dB (1m) et 58 dB (5m). Enfin, le mode Surpuissant a bousculé notre appareil de mesure avec 70 dB à 1 mètre, et reste très présent à 5 mètres avec 65 dB.

Autonomie du SwitchBot S20 : un bon point mais peut encore faire mieux

Autonomie du SwitchBot S20 : un bon point mais peut encore faire mieux

L’autonomie du S20 est en revanche un véritable point fort. Il faut compter 2h30 pour un cycle complet en mode Aspiration et lavage (puissance normale et humidité par défaut). Cette endurance chute logiquement à environ 1h30 lorsque tous les paramètres sont poussés au maximum. À l’inverse, en mode Silencieux avec une humidité par défaut, l’autonomie frôle les 4h20.

Conclusion, prix et disponibilité du SwitchBot S20 :

Le SwitchBot S20 est disponible uniquement en blanc, au prix de 799 euros, sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.

FAQ – SwitchBot S20

L’aspiration du SwitchBot S20 est-elle vraiment efficace sur sols durs et tapis ?

Le nouveau rouleau laveur nettoie-t-il mieux que des serpillières rotatives ?

Le SwitchBot S20 gère-t-il correctement les bords et les coins ?

La détection d’obstacles est-elle performante (caméra RGB et LiDAR) ?

Comment le SwitchBot S20 se comporte-t-il avec les câbles, les petits jouets et les déjections animales ?

La base propose-t-elle un distributeur automatique de détergent ?

L’absence de rampe sur la station laisse-t-elle des traces humides au sol ?

La hauteur du SwitchBot S20 l’empêche-t-elle de passer sous les meubles bas ?

La cartographie est-elle rapide et précise dès le premier passage ?

L’entretien courant (brosses, filtres, bac d’eaux sales) est-il simple ?

Les brosses anti-enchevêtrement évitent-elles bien les cheveux et les fils ?

Quelle autonomie réelle obtient-on selon les différents modes ?

Le robot est-il bruyant en mode d’aspiration puissant ?

L’application SwitchBot permet-elle des réglages pièce par pièce ?

Le SwitchBot S20 vaut-il son prix de 799 € ?

Photo de Yazid Amer

À propos de Yazid Amer :

Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.

Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr

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