Test Google Pixel 9 Pro : le smartphone idéal sauf si courrez derrière la puissance…

Cette année, Google modifie un peu la structure de gamme de son offre de smartphones. Ainsi, auparavant, nous avions un Pixel, sa version Pro, puis sa version A quelques mois après. Cette année, nous avons un Pixel 9, un Pixel 9 Pro et un Pixel 9 Pro XL. Nous avons donc un produit supplémentaire, le XL, qui se positionne avec la même configuration que le 9 Pro, mais avec un écran plus généreux et, bien entendu, des dimensions qui le sont également.

Avec ce Pixel 9 Pro, Google a beaucoup à prouver, surtout après un Pixel 8 Pro très réussi. Le Google Pixel 9 Pro est donc attendu au tournant. En plus de son nouveau design, il apporte aussi de nouvelles fonctionnalités liées à l’IA, où Google doit démontrer tout son talent pour en faire des outils qui apportent du confort, de l’efficacité et un plaisir supplémentaire à l’usage. Et du plaisir, nous en avons eu beaucoup durant ce test, mais aussi quelques frustrations.

Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Google.

Design du Google Pixel 9 Pro : un style plus moderne et encore plus affirmé

Depuis le Pixel 6, Google n’avait pas bouleversé le design de sa gamme. Avec le Pixel 9 et le 9 Pro, la marque affine sa formule. Elle conserve ce qui faisait l’élégance des précédents modèles, tout en modernisant l’ensemble avec subtilité.

La face avant reste épurée. L’écran plat de 6,3 pouces trône au centre, encadré par des bordures assez fines, mais encore un peu trop épaisse pour un modéle facturé de 1099 euros à 1329 euros. Fini l’écran courbé, il est désormais parfaitement plat, protégé à l’avant par du Gorilla Glass Victus 2.

Les tranches aussi changent de style. Elles deviennent totalement plates, sans l’agressivité des angles vifs que l’on retrouve parfois chez Samsung ou Apple. Les arêtes sont légèrement galbées, ce qui améliore nettement le confort en main.

À l’arrière, Google soigne encore davantage sa signature visuelle. Le bloc photo horizontal est toujours là, mais il évolue. Il occupe quasiment toute la largeur du smartphone. Il est cerclé de métal et intégré dans un module oblong qui se fond avec élégance dans le dos mat. Cette “pilule” photo affiche une couleur en harmonie avec le reste du dos. Gris clair pour la version Porcelaine, rose sur la finition Quartz, vert pour la version Vert Sauge, et gris foncé sur le modèle Noir Volcanique.

La qualité de fabrication impressionne. L’usinage est précis, les finitions impeccables. Le Gorilla Glass Victus II est présent à l’avant comme à l’arrière. La certification IP68 assure une vraie résistance à l’eau et à la poussière. Le traitement oléophobe fonctionne correctement, sauf si vous avez les doigts gras après un cornet de frites. Le châssis est en aluminium 100 % recyclé. Et le produit embarque au total 18 % de matériaux recyclés. Un effort environnemental à souligner.

Prise en main du Google Pixel 9 Pro : un haut de gamme compact et confortable au quotidien

Côté dimensions, le Pixel 9 Pro est une belle surprise. Avec des mensurations de 152,8 x 72 x 8,5 mm, ll se présente comme l’un des plus compacts de sa catégorie avec un écran de 6,3 ». Son poids de 199 grammes est bien réparti, ce qui évite toute fatigue ou déséquilibre en main.

Les boutons physiques sont tous regroupés sur la tranche droite. Leur positionnement est bien pensé. Tout en haut, le bouton d’alimentation permet de sortir de veille ou d’allumer l’appareil. Juste en dessous, deux boutons contrôlent le volume.

Quel que soit le gabarit de vos mains, ils tombent bien sous le pouce. Les utilisateurs aux grandes mains seront à l’aise, mais devront vraiment plier le pouce pour baisser le volume. Ceux aux mains plus petites verront le pouce se positionner naturellement sur les boutons et interagir avec eux.

Même si le bloc photo est imposant, il ne crée aucun déséquilibre. Le smartphone reste parfaitement stable posé à plat. Aucun effet de bascule à noter et il est vraiment possible de l’utiliser confortablement dans ces conditions. La tranche inférieure accueille les haut-parleurs et le port USB-C. Quant à l’emplacement pour les deux cartes SIM, il est situé sur la tranche supérieure.

L’écran du Google Pixel 9 Pro : un écran lumineux et parfaitement calibré

Difficile de ne pas être séduit par l’écran du Pixel 9 Pro. Il s’agit d’une dalle OLED LTPO de 6,3 pouces, avec un taux de rafraîchissement dynamique de 1 à 120 Hz selon les usages. L’affichage est précis, avec une définition de 1280 x 2856 pixels, soit une densité de 462 ppp (pixels par pouce).

Plusieurs profils colorimétriques sont disponibles. Le mode adaptatif nous a offert le rendu le plus équilibré. Les couleurs sont justes, sans excès de chaleur ou de froideur. Le résultat est naturel, cohérent, agréable à l’œil. Un sans-faute sur ce point.

Côté luminosité, là encore, le Pixel 9 Pro fait très fort. Même en plein soleil, l’écran reste lisible. Le contenu HDR conserve une belle dynamique, même si certains détails se perdent dans les environnements très lumineux. Cela reste impressionnant, y compris face à d’autres modèles haut de gamme. Google dégaine ici un support de lecture et de visionnage vraiment haut de gamme. Quelque soit votre environnement, il sera rare qu’il ne réponde pas présent!

Logiciel : bien.. En attendant Android 15

C’est assez étrange de tester un nouveau Pixel sans nouvelle version d’Android. Traditionnellement, chaque génération sort de pair avec la dernière mise à jour du système. Cette fois, le Pixel 9 Pro est livré avec Android 14 alors qu’Android 15 n’arrivera qu’à l’automne, probablement en octobre. Résultat : on ne peut pas encore évaluer l’expérience complète que Google souhaite offrir.

Actuellement, l’interface reste proche d’Android Stock, avec quelques ajouts bienvenus côté personnalisation. Bonne surprise : Google offre un an d’abonnement au forfait Google One AI Premium avec l’appareil. Cela inclut 2 To de stockage dans le cloud, Gemini Advanced, et Gemini dans Gmail. Un bonus d’une valeur de 264 €, non négligeable si on le déduit du prix du smartphone.

Côté IA, on retrouve les outils habituels : Entourer pour rechercher, Gomme magique, Zoom amélioré, Retouche magique – désormais textuelle, mais encore imprécise. Les résultats demandent souvent plusieurs essais avant d’obtenir un rendu satisfaisant. Les nouveautés les plus attendues arrivent avec Android 15 : Pixel Studio (générateur d’images à partir de prompts), Pixel Screenshot (classement intelligent des captures), une nouvelle app Météo, et des résumés automatiques pour les enregistrements vocaux – limités à l’anglais pour l’instant.

En attendant, Android 14 assure déjà une base solide, avec plusieurs outils intelligents bien intégrés. L’offre Google One AI est un vrai plus. Et surtout, Google garantit 7 ans de mises à jour système et sécurité. Une promesse rare, qui mérite d’être soulignée.r un smartphone vendu à ce prix.

Fonctions réseau et communication :

La connectivité du Pixel 9 Pro est complète. Le smartphone prend en charge toutes les bandes de fréquence 4G et 5G utilisées en France. Aucun souci à prévoir pour la compatibilité réseau. Il est compatible avec le Wi-Fi 7. Il prend aussi en charge le MIMO 2×2 plus 2×2. La stabilité du réseau est solide. Les débits sont élevés. Il embarque le Bluetooth 5.3. Le NFC est présent. Le Google Cast est directement intégré. Pour la géolocalisation le Pixel 9 Pro supporte tous les grands standards. GPS. GLONASS. Galileo. Beidou. QZSS. NavIC. Durant nos tests toutes ces fonctions ont parfaitement fonctionné. Aucun bug., décrochage ou retard à signaler.

Audio et qualité d’appel du Google Pixel 9 Pro : Une belle oreille

Les deux haut-parleurs du Pixel 9 Pro offrent un rendu sonore de bon niveau. Le son est puissant. Il reste équilibré dans la majorité des cas. Il n’y a pas de vraie basse. Mais le smartphone parvient à descendre assez bas dans le spectre pour produire quelques petites vibrations. C’est discret. Mais très agréable. Ce rendu reste optimal en position verticale. En position horizontale le placement du haut-parleur devient un problème. Le second haut-parleur se situe à gauche du port USB-C. Il est alors souvent obstrué par la paume de la main. Résultat le son devient étouffé.

Posé sur une table ou sur un support le problème disparaît. Le son retrouve son punch. Les haut-parleurs ont du coffre. Le rendu reste impressionnant pour un smartphone. Sans pour autant égaler une enceinte dédiée. Côté sans-fil le Pixel 9 Pro propose du Bluetooth 5.3. Cela assure une excellente compatibilité avec les codecs audio récents. La connexion reste stable. Le son est propre. Aucun décrochage constaté durant les tests.

Les performances du Google Pixel 9 Pro : Un monstre de puissance, parfaitement dompté !

Le Google Pixel 9 Pro repose sur une puce Tensor G4 développée par Google. Elle est associée à 16 Go de RAM et un stockage interne non extensible, disponible de 128 Go, 256 Go ou 512 Go selon la version. Commençons sans détour : le Tensor G4 ne rivalise pas avec le Snapdragon 8 Gen 3, référence actuelle chez Qualcomm. En puissance brute, le processeur de Google reste en retrait, quelles que soient les mesures.

Benchmarks

Mais ce déficit ne se ressent pas à l’usage quotidien. L’interface reste fluide, les applications s’ouvrent vite, les transitions sont nettes. Par rapport au Tensor G3 du Pixel 8 Pro, le gain de puissance atteint environ 26 %, soit une progression honnête, sans être spectaculaire. Ce surplus de performances se note surtout lors de tâches lourdes, comme l’encodage vidéo ou la retouche photo complexe, où le Tensor G4 tient bien, mais s’essouffle plus rapidement que ses rivaux directs.

Performances gaming :

Même constat côté jeu. Sur Fortnite, le Pixel 9 Pro affiche entre 50 et 60 fps en qualité Epique, avec des chutes fréquentes autour des 40 fps, voire plus bas par moments. Pour un framerate stable à 60 fps, mieux vaut réduire les graphismes au mode Elevée voir encore mieux moyen, surtout si vous souhaiter jouer longtemps.

Benchmarks Gaming

Quand le Tensor G4 est poussé à fond, il fait comme ses concurrents. Il se bride pour éviter les hausses de température. Mais le SoC de Google tient le coup un peu plus longtemps. Il conserve le meilleur de ses capacités pendant une cinquantaine de minutes. Ensuite, il se stabilise à 79 % de ses performances maximales. Avec parfois des chutes à 67 %.

Résultat. Les jeux exigeants comme Fortnite ont du mal à rester fluides en mode graphique épique. Pour les longues sessions, mieux vaut rester en mode moyen.

Côté chauffe, rien d’alarmant. Même dans les phases intenses, la température reste contenue. L’appareil reste confortable à utiliser. Aucune gêne thermique marquée.

La photo du Google Pixel 9 Pro : une jolie maestria mais encore des limites

Google équipe le Pixel 9 Pro d’un trio de capteurs de haute volée :

• Capteur principal grand-angle : 50 Mpx, ouverture f/1.68
• Ultra grand-angle : 48 Mpx, ouverture f/1,7
• Téléobjectif : 48 Mpx, ouverture f/2.4
• Caméra selfie : 42 Mpx, ouverture f/2.2

Une configuration solide, dominée par un téléobjectif de très belle qualité. Le constructeur met en avant un traitement photo dopé à l’IA. L’intelligence artificielle est censée améliorer les prises de vue en temps réel, optimiser les détails et surtout les performances en zoom. Sur le papier, le Pixel 9 Pro permet un zoom optique jusqu’à 10x, et un zoom haute résolution numérique jusqu’à 30x. Des chiffres impressionnants. Mais avant de juger le zoom, concentrons-nous sur le capteur principal.

Photos de jour :

Capteur principal :

Comme souvent chez Google, le capteur principal impressionne par sa qualité. Les scènes sont nettes, bien découpées, avec une gestion des contrastes fluide et équilibrée. Il ne craint pas la surexposition, même en haute lumière.

Le niveau de détail est élevé. Le découpage est précis, les micro-détails sont très bien rendus, ce qui donne des textures naturelles et réalistes. La colorimétrie reste fidèle, très naturelle, sans excès. Difficile de prendre ce capteur en défaut.

Capteur ultra grand-angle

Le mode ultra grand-angle du Pixel 9 Pro se montre très convaincant sur plusieurs points clés. D’abord, la colorimétrie est parfaitement alignée avec celle du capteur principal, ce qui garantit une cohérence visuelle entre les clichés. La gestion des contrastes est tout aussi réussie, même face à des sources lumineuses complexes ou des contrejours. L’image est détaillée et lisible, surtout sur la zone centrale. Les micro-détails sont bien captés, offrant un rendu naturel des matériaux et des surfaces. Cependant, plus on s’éloigne du centre, plus la qualité décline. Un léger flou apparaît progressivement sur les bords de l’image.

Mais le vrai point faible reste la déformation optique. Elle est trop marquée, et surtout surprenante à ce niveau de gamme. Nous attendions une correction logicielle plus poussée, comme le proposent certains concurrents. Ici, les bords souffrent d’un effet de distorsion notable, qui nuit à l’homogénéité globale.

Malgré ce défaut, le rendu reste solide, surtout pour un ultra grand-angle. C’est un capteur efficace, capable de belles performances, à condition de ne pas chercher une image parfaitement régulière jusqu’aux extrémités.

Les différents niveaux de zoom :

Le téléobjectif de 48 Mpx du Pixel 9 Pro offre un zoom optique 5x. Google promet d’aller bien plus loin grâce à l’intelligence artificielle. L’objectif ? Un zoom de qualité optique jusqu’à x30. Une promesse ambitieuse, que nous avons mise à l’épreuve.

Commençons par le zoom x2. Le rendu reste excellent. Le piqué est conservé, les textures sont nettes, les détails bien présents. Même avec une lumière changeante, l’image reste stable et cohérente. Les effets de fumée, souvent subtils, sont bien restitués.

En x5, le téléobjectif passe à la vitesse supérieure. La colorimétrie reste très proche du capteur principal, et les détails sont toujours lisibles. Nous avons pu lire sans effort les textes présents sur des équipements techniques. Seul petit écart : les noirs paraissent un peu plus denses, mais l’ensemble reste équilibré.

En x10, la qualité demeure très convaincante. Une légère perte de précision s’observe sur certaines zones, mais le piqué global reste bon. Les effets lumineux et de matière sont encore présents, sans dérive notable.

Enfin, le zoom x30 nous a surpris. Si la scène est bien éclairée et relativement stable, le résultat frôle l’optique pure. Les clichés affichent un niveau de détail impressionnant, notamment quand le sujet est fixe. Les zones en mouvement peuvent générer du flou, mais les images restent exploitables, avec un rendu fidèle aux teintes d’origine.

Conclusion : le zoom x30 est plus qu’un gadget. Dans de bonnes conditions, le Pixel 9 Pro tient ses promesses. Il offre une vraie polyvalence pour capturer des scènes lointaines sans sacrifier la qualité.

Photo de nuit :

Capteur grand-angle de nuit :

De nuit, le capteur principal conserve l’essentiel de ses qualités. La colorimétrie reste juste, sans excès. Google évite ici toute surenchère. Contrairement aux anciens Pixel qui révélaient des détails invisibles à l’œil nu, le Pixel 9 Pro joue la carte du réalisme. Il capte la lumière ambiante sans l’amplifier artificiellement. Le rendu est donc moins spectaculaire, mais bien plus fidèle

Les détails restent présents, les micro-textures sont bien rendues. Ceux qui aiment la photo authentique apprécieront. Petit bémol : le capteur est très sensible aux mouvements. Il suffit d’un léger tremblement pour avoir une photo floue, un phénomène absent en plein jour.

Ultra grand-angle de nuit :

De nuit, le capteur ultra grand-angle s’en sort plutôt bien. Il délivre des clichés supérieurs à la moyenne du marché, ce qui est heureusement logique vu le tarif du Pixel 9 Pro. Toutefois, ses performances restent très dépendantes de la lumière ambiante.

Dans une rue éclairée ou une pièce bien illuminée, le rendu est comparable à celui obtenu en journée. La colorimétrie reste fidèle, la dynamique est équilibrée, et la scène reste lisible dans l’ensemble. Mais une perte de détails est bien présente, en particulier sur les bords de l’image, déjà fragiles en plein jour.

En revanche, dans un environnement sombre, les limites apparaissent vite. L’image devient floue, les textures s’effondrent, et le bruit numérique s’installe. Le capteur réclame un minimum de lumière pour fournir des clichés exploitables. Comme avec le module principal, il faut impérativement rester immobile. Le capteur est sensible aux micro-mouvements, et les photos floues arrivent vite si vous n’êtes pas parfaitement stable.

Les différents niveaux de zoom de nuit :

Le téléobjectif en condition nocturne s’en sort très bien au zoom x2. La perte de détails reste minime, presque invisible

La gestion de la lumière est soignée, même avec des éclairages urbains puissants. Le ciel conserve ses nuances, sans débordement lumineux ni apparition de bruit numérique.

En zoom x5, le niveau reste bon. Quelques pertes de précision apparaissent, notamment sur certaines textures. Pourtant, d’autres zones gagnent en relief. Les immeubles en avant-plan et la muraille à l’arrière gardent une belle netteté, avec des pierres encore bien visibles.

À partir du zoom x10, les limites se font sentir. Le bruit numérique devient présent, parfois envahissant. Le lissage augmente, les détails s’évanouissent. En conditions très favorables, les résultats restent exploitables, mais dès que la lumière faiblit ou que le sujet est trop éloigné, la qualité chute brutalement.

Enfin, au zoom x30, la dégradation est marquée. Le piqué disparaît, les artefacts s’invitent dans l’image, et la précision s’effondre. Google tente de préserver un rendu naturel, mais les algorithmes peinent à compenser le manque de lumière. La scène reste lisible, mais l’image devient floue, bruitée, presque inutilisable. De jour, le zoom x30 peut surprendre. De nuit, il vaut mieux l’oublier.

Mode Portrait et Selfie

Le mode portrait du Pixel 9 Pro impressionne par sa précision. L’image est nette, les micro-détails sont bien présents. Sur les textures du polo, les poils de barbe, ou même les pores de la peau, le rendu reste fidèle. Le lissage existe, mais il reste très léger, presque imperceptible. La carnation est juste. Les tons de peau sont naturels et constants. Une réussite.

La gestion du flou est efficace. L’effet bokeh reste cohérent, sans débordement. Le flou peut parfois apparaître un peu brutal dans la transition, mais l’ensemble reste harmonieux. Le seul point faible, rare mais réel, se situe dans le détourage. Sur des zones claires fortement exposées à la lumière, l’algorithme peut perdre en précision. Comme sur une casquette blanche en plein soleil, où les contours peuvent sembler moins nets. Cela reste toutefois très ponctuel.

Côté selfie, la qualité ne baisse pas. On retrouve la même signature que sur le capteur principal. Les couleurs sont fidèles, les carnations bien respectées, les détails toujours très présents. Les micro-détails sont légèrement plus adoucis, mais cela se joue à peu de chose. Le traitement reste très propre.

Autre point fort, la gestion de la lumière en contre-jour. Même face au soleil, l’image reste lisible. Le capteur limite efficacement les débordements lumineux. Un très léger halo peut apparaître, mais rien qui ruine la photo. Peu de concurrents parviennent à un tel équilibre. Enfin, le flou d’arrière-plan en mode portrait frontal garde les mêmes qualités. Cohérent, fluide, bien intégré. La transition peut sembler un peu sèche, mais c’est un détail.

Autonomie et charge du Google Pixel 9 Pro : Honnête, mais presque décevante

Le Pixel 9 Pro embarque une batterie de 4700 mAh. C’est 800 mAh de moins que le Pixel 8 Pro. Ce dernier proposait 5500 mAh. Un recul qui inquiète. D’autant plus que le Pixel 8 Pro n’était déjà pas un modèle d’endurance. Bonne surprise. En usage classique le Pixel 9 Pro tient entre 13 et 14 heures. Cela inclut la navigation Internet la prise de photos les appels les mails et un peu de vidéo.

En usage plus intensif l’autonomie chute. Comptez entre 8 et 10 heures si vous streamez beaucoup ou jouez souvent. Cela reste correct. Vous pouvez espérer tenir une journée de travail. Mais pour un usage professionnel ou ludique prolongé il faudra le recharger en fin de journée. Surtout si vous sortez le soir. La recharge n’est pas son point fort. La charge rapide plafonne à 27 watts. Il faut entre 1h30 et 1h40 pour atteindre les 100 %. C’est trop lent pour un smartphone à plus de 1000 euros. La charge sans fil est limitée à 21 watts. Ce n’est pas honteux. Ce n’est pas impressionnant non plus.

Conclusion, prix et disponibilité du Google Pixel 9 Pro :

Le Google Pixel 9 Pro est disponible en Porcelaine, Quartz Rose, Vert Sauge et Noir volcanique, et en version

• 16 Go + 128 Go : 1099 euros ;
• 16 Go + 256 Go : 1199 euros ;
• 16 Go + 512 Go : 1329 euros.

FAQ Google Pixel 9 Pro

À propos de Yazid Amer :

Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.

Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr

Twitter
Instagram
LinkedIn
TikTok
YouTube

Fiche auteur

Photos : Nomade Urbain