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En 2022, le passage réussi de Kirby à la 3D sur la première Switch avec Kirby et le Monde Oublié avait marqué les esprits. HAL Laboratory avait en effet livré une aventure maîtrisée, aussi charmante que solide. Avec l’arrivée d’une nouvelle console, le titre revient dans Kirby et le Monde Oublié Switch 2 qui se présente comme la version définitive. Un voyage, au sein d’un monde où la mélancolie côtoie une joie communicative.
Résumé du test
Pour
- Le retour de Shinobi
- Mode Carrière plus fluide
- Une direction artistique de toute beauté
- Téléporteurs pratique pour revenir explorer d’anciens niveaux
- Bande originale efficace
- Jouabilité au top
Contre
- Performances nomades
- Peu d’exploration possible
- Manque un mode hard-core pour les puristes
- Un peu répétitif parfois
Comment sont testés les jeux vidéo chez NomadeUrbain.fr ?
Chaque jeu est évalué avec une grille de test précise mêlant rigueur technique et plaisir de jeu. Nous analysons la configuration, la direction artistique, les graphismes, les performances (résolution, fluidité), le gameplay, la richesse de l’univers, et la qualité de l’écriture. Les tests sont réalisés sur PC et toutes les consoles next-gen en conditions réalistes, avec un affichage calibré et plusieurs types de son (casque, home cinéma).
Voir le protocole complet
Ce test a été réalisé avec une version Switch 2 envoyée par Nintendo.
Scénario et écriture de Kirby et le Monde Oublié Switch 2 : une fable surprenante et bien ficelée
L’histoire débute lorsqu’un vortex aspire Kirby et ses amis de la planète Pop vers une terre inconnue. Dans ce Nouveau Monde, Kirby découvre que la Meute des Bêtes capture les Waddle Dees, les paisibles habitants récurrents de l’univers de la petite boule rose. Il se lance alors à leur rescousse, aidé de son nouvel allié Elfilin, une créature inédite ressemblant à un chinchilla volant qui lui servira de guide et dont l’origine est l’un des mystères du jeu. L’intrigue s’épaissit rapidement : la Meute, dirigée par un Roi Dadidou sous influence, utilise les Waddle Dees pour alimenter une machine aux intentions destructrices. Son but ultime est de provoquer une collision entre la planète Pop et ce nouveau monde.
Une fois cette menace principale écartée, un événement cosmique, semblable à une chute de météorites, révèle une nouvelle facette du monde à explorer. C’est le Pays des Étoiles Filantes, un épilogue qui invite le joueur à reparcourir des versions alternatives et bien plus ardues des niveaux existants. L’objectif est de percer les ultimes secrets de ce monde et de faire face à un défi final d’une tout autre envergure.
Jouabilité de Kirby et le Monde Oublié Switch 2 : l’absorption d’objets fait des merveilles
Le cœur du jeu reste ce platformer 3D d’une efficacité redoutable. Kirby peut sauter, flotter, et bien sûr aspirer ses ennemis afin de copier leurs Pouvoirs. Toutefois, la grande force du titre réside dans une nouvelle mécanique de transformation.
Kirby peut désormais inhaler d’énormes objets du décor pour en prendre le contrôle. Cette faculté lui permet de se changer en voiture, en distributeur ou en cône de chantier. Chaque transformation offre ainsi des possibilités de gameplay uniques. La structure des niveaux est principalement linéaire, mais chaque zone fourmille d’objectifs secrets.
La progression est également soutenue par un système d’amélioration malin. Au village, le joueur peut se rendre à l’armurerie pour faire évoluer ses pouvoirs. Pour cela, il utilise des pierres de puissance et des plans trouvés dans les niveaux.
La prise en main est immédiate et la difficulté générale reste très accessible. Le défi se trouve plutôt dans la complétion des objectifs secondaires. De plus, le chapitre du Pays des Étoiles Filantes propose un challenge bien plus relevé. Un mode coopération permet à un second joueur d’incarner Bandana Waddle Dee, même si la caméra reste centrée sur Kirby.
Technique de Kirby et le Monde Oublié Switch 2 : une jolie vitrine pour la Switch 2
La direction artistique est une réussite totale. Le voyage emmène le joueur à travers une palette de décors variés et mémorables : centres commerciaux envahis par la végétation, plages de sable fin, parc d’attractions figé dans le temps ou encore vallées glacées. Mais c’est sur le plan des performances que cette nouvelle édition creuse un fossé avec son aînée de 2022.
Là où la version Switch originale peinait parfois à maintenir ses 30 images par seconde, le titre tourne désormais sur Switch 2 dans une fluidité exemplaire à 60 fps constants. Cette stabilité transforme l’expérience de jeu. De même, la résolution a été nettement revue à la hausse, allégant le léger flou que l’on pouvait parfois percevoir sur la première console. Mais malgré cela, il est encore trop présent selon nous.
Le gain de puissance apporté par la Switch 2 se ressent aussi sur les détails visuels. Les textures sont plus fines et les effets de lumière plus riches que sur la version d’origine. Un autre confort non négligeable est la réduction drastique des temps de chargement, qui rend l’enchaînement entre les niveaux et le Village Waddle Dee bien plus agréable. La qualité de la modélisation 3D est toujours aussi exemplaire, mais elle profite de cette netteté accrue.
Les artistes de HAL Laboratory exécutent ce style visuel tout en rondeurs avec une grande finesse, offrant un contraste réussi entre la douceur presque textile des personnages et les matériaux bruts des décors. L’animation, déjà excellente, bénéficie de cette fluidité nouvelle. La bande-son orchestrale et le sound design, enfin, complètent cette présentation technique qui justifie à elle seule le passage à la nouvelle console.
Conclusion, prix et disponibilité
Shinobi: Art of Vengeance est disponible sur PC, PS5, Switch, Switch 2 et Xbox Series au prix de 49,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.
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