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L’attente fut longue pour les fans de la franchise Ninja Gaiden. Le retour se fait finalement sous une forme inattendue : Ninja Gaiden: Ragebound abandonne la 3D pour opérer un virage radical vers l’action à défilement horizontal. C’est un hommage direct et sanglant à la trilogie NES originelle et ce nouvel opus met en scène Kenji Mozu, un jeune ninja forcé de prendre les armes. L’ambition est claire, renouer avec les œuvres originales, l’exigence implacable de l’époque, tout en offrant la fluidité et la brutalité d’un jeu moderne.
Résumé du test
Pour
- Un pixel art somptueux et riche en détails
- Une fluidité exemplaire
- Le système de Ragebound qui dynamise les combats
- Un hommage respectueux et intelligent à la trilogie NES
- Une difficulté relevée mais juste
Contre
- Une structure de niveaux assez linéaire
- Quelques pics de difficulté brutaux sur certains boss
- Une durée de vie peut-être un peu courte pour le genre
- Durée de vie courte
Comment sont testés les jeux vidéo chez NomadeUrbain.fr ?
Chaque jeu est évalué avec une grille de test précise mêlant rigueur technique et plaisir de jeu. Nous analysons la configuration, la direction artistique, les graphismes, les performances (résolution, fluidité), le gameplay, la richesse de l’univers, et la qualité de l’écriture. Les tests sont réalisés sur PC et toutes les consoles next-gen en conditions réalistes, avec un affichage calibré et plusieurs types de son (casque, home cinéma).
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Ce test a été réalisé avec une version PC envoyée par Dotemu.
Scénario et écriture de Ninja Gaiden Ragebound : la malédiction comme moteur
L’intrigue prend le parti de se dérouler en parallèle des événements du tout premier épisode sur NES. Alors que le légendaire Ryu Hayabusa est parti en Amérique pour accomplir sa quête, le village du clan Hayabusa se retrouve sans défense. C’est ici qu’entre en scène Kenji Mozu, un jeune aspirant ninja impétueux qui doit prendre les armes face à une invasion démoniaque. Le scénario joue habilement sur cette position de second couteau forcé de faire ses preuves.
La narration adopte un style rétro assumé. Elle utilise des cinématiques qui rappellent l’ère 8-bits. L’écriture respecte les codes de la série avec des dialogues directs, des menaces occultes et des enjeux simples. L’histoire est un prétexte à l’action, elle a le mérite d’enrichir le lore de la saga en explorant le destin de ceux qui sont restés au village.
Jouabilité de Ninja Gaiden Ragebound : une danse mortelle en deux dimensions
L’expérience gameplay opère un retour aux sources radical. Fini la 3D, place à l’action à défilement horizontal. Kenji Mozu se contrôle avec une précision diabolique. Plus agile que l’on pourrait croire, il excelle dans le combat rapproché au katana. Le système de jeu repose sur des réflexes aiguisés : il faut alterner frappes rapides, sauts millimétrés et utilisation d’armes secondaires (shurikens, Ninpo) pour gérer des ennemis qui arrivent de tous les côtés.
Une mécanique de dimension démoniaque alternative vient pimenter l’exploration. Le joueur peut interagir avec des autels spécifiques dans les niveaux. Cela lui permet d’entrer brièvement dans une réalité parallèle. Cette transformation modifie la structure du niveau et altère les types d’ennemis, offrant un risque accru pour une récompense potentielle. Le jeu introduit également un second personnage jouable, la kunoichi Kumori, qui offre un style plus aérien et agile, apportant une variation bienvenue.
La difficulté est fidèle à la réputation de la licence, brutale. Les boss sont des tests de mémorisation des motifs d’attaque et punissent la moindre erreur. Cependant, la maniabilité est irréprochable, rendant chaque mort juste et motivante. Le jeu est structuré en niveaux linéaires mais offre une belle verticalité. Seul bémol : la durée de vie est assez courte (environ 4 à 7 heures, ce qui est typique du genre mais peut laisser sur sa faim.
Technique de Ninja Gaiden Ragebound : un pixel art d’orfèvre
La technique est entièrement au service de l’identité artistique. Le studio livre une copie splendide. Le choix du pixel art n’est pas une simple pose rétro ; il est traité avec une finesse et une richesse graphique dignes de l’orfèvrerie. Les décors sont sombres, détaillés et les arrière-plans animés fourmillent d’éléments macabres qui ancrent le jeu dans une ambiance dark fantasy réussie. Le rendu du sang et des impacts est particulièrement plaisant, donnant une patate incroyable à chaque coup de sabre.
L’animation est le point fort indiscutable de ce titre. Kenji Mozu se meut avec une grâce féline. Chaque coup de sabre, chaque saut périlleux est décomposé en de nombreuses étapes d’animation, garantissant une fluidité totale. Le jeu tourne en 60 images par seconde constants sur toutes les plateformes, y compris la Switch de première génération. Pour un jeu d’action 2D en pixel art, cette fluidité est une nécessité absolue et elle est assurée sans effort par le moteur, quelque soit la machine.
Côté audio, la bande-son rend un hommage appuyé aux mélodies cultes de la saga. Elle remixe les thèmes 8-bits avec des guitares électriques lourdes et des percussions modernes. Le résultat est entraînant et colle parfaitement au rythme effréné des combats. Le design sonore est tranchant. Le bruit du katana fendant l’air et les cris des démons renforcent l’impact de chaque coup porté.
Un Collector digne des étoiles et il à un prix
Cette version Ninja Gaiden: Ragebound Special Edition est plutôt attirante avec :
- Le jeu en version physique
- carte en tissu
- 4 pin’s
- médaillon à deux faces
- standee pixel stage
- affiche recto verso
- un livret
- Une bande-son
Alors à 79,99 euros, ce Collector est plutôt sympathique et apporte quelques plus qui font plaisirs.
Amateurs de Collectors ?
Alors, consultez notre Guide des meilleurs Collectors jeux vidéo.
Conclusion, prix et disponibilité de Ninja Gaiden Ragebound
Ninja Gaiden Ragebound est disponible sur PX, Ps5, PS4, Xbox Series, Switch et Switch 2, au prix de 24,99 euro sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.
FAQ – Ninja Gaiden Ragebound
➤ Qu’est-ce que Ninja Gaiden Ragebound et en quoi diffère-t-il des épisodes 3D ?
➤ Qui est le développeur derrière ce retour aux sources en 2D ?
➤ Le gameplay est-il fluide ou lourd comme dans Blasphemous ?
➤ Quel est le rôle de la malédiction Ragebound dans le gameplay ?
➤ Le jeu tourne-t-il à 60 images par seconde sur Switch 2 ?
➤ Ninja Gaiden Ragebound est-il aussi difficile que les anciens épisodes NES ?
➤ Comment fonctionnent les Techniques Ninpo et la jauge de rage ?
➤ Le level design est-il linéaire ou propose-t-il de l’exploration ?
➤ Quelle est la qualité du pixel art et de l’animation ?
➤ Quel est le scénario de ce nouvel opus ?
➤ La bande-son reprend-elle les thèmes cultes de la série ?
➤ Le jeu reste-t-il accessible aux nouveaux joueurs ?
➤ La violence et le gore sont-ils présents malgré le style rétro ?
➤ Quelles armes Ryu Hayabusa utilise-t-il ?
➤ Ninja Gaiden Ragebound offre-t-il un bon rapport qualité-prix ?
À propos de Yazid Amer :
Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.
Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr
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