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Dans l’imaginaire associé aux braquages de haut vol, Payday se dresse maintenant au même niveau qu’un Heat. Dix ans après leur dernier exploit, les braqueurs les plus célèbres de la scène vidéoludique orchestrent un retour que tous espèrent spectaculaire avec Payday 3 ! Des promesses alléchantes et nous allons voir si le plan se réalise sans accroc…
Ce test a été réalisé avec une version envoyée par l’éditeur.
Le scénario : présent mais si léger
Alors que le soleil se couche, nos héros autrefois craints et respectés se retrouvent à New York. En difficulté financière, notre équipe décide de se refaire en profitant des opportunités offertes par la Grosse Pomme. Si l’écriture est correcte, la trame narrative de Payday 3 reste très basique.
Nous sommes loin d’un grand thriller et sert plus d’excuse à une réalisation brutale. Même si beaucoup conçoivent ce titre comme avant tout pour être joués en ligne, il est dommage que la phase solo ne profite pas d’une histoire mieux ficelée et surtout plus captivante. Niveau contenu, nous avons droit au lancement à huit missions et d’autres devraient suivre rapidement.
Gameplay: un Payday 3 classique et légèrement enrichi
Ce titre est un jeu coopératif par équipe de quatre. Comme tout braquage, il faut commencer par la reconnaissance du terrain. Une phase cruciale pour appréhender le terrain avant un assaut et optimiser vos chances en repérant les faiblesses de sécurité et les zones à risques. Vous pourrez presque tout faire, voler, pirater, crocheter des serrures, mais pas dégainer. Pour cela, il faut en arriver à l’application de votre plan, un masque de clown sur le nez.
L’action est très bien restituée avec une animation de toute beauté et un soin apporté aux interactions avec les décors. Tirer sur tout ce qui bouge ou non laissera toujours des traces. Il faut apprendre à gérer ses otages, les attacher solidement et savoir en libérer quelques-uns pour retarder un assaut des forces de police.
Ce jeu propose un arbre de compétence particulièrement touffu avec 100 réparties dans 17 classes différentes. Gestion des foules, meilleures résistances aux explosions, maîtrise de certaines armes, vous pouvez booster vos compétences au fur et à mesure du jeu.
En plus de la liberté que nous offre Payday 3,n nous profitons réellement d’un aspect exploratoire, stratégique. Avant de profiter de la jouissance qu’offre une symphonie de destruction, d’échanges de tirs fluides mise en scène avec brio.
La technique : joliment réalisé et bientôt encore mieux ?
Sur le plan visuel, Payday 3 est une belle évolution et cela malgré l’usage de l’Unreal Engine 4. Les développeurs annoncent d’ailleurs une mise à jours vers Unreal Engine 5 dans l’année 2024. Mais le travail est déjà remarquable avec un univers riche en détails et en nuances. Les graphismes sont servit par une belle animation et l’ensemble offre un très beau spectacle durant les fusillades.
La bande-son, un mélange électrisant de rythmes électro, s’accorde parfaitement avec l’intensité bruitages pour une action aussi immersive que jouissive. En fait, techniquement seule l’intelligence artificielle de nos opposants comme les gardes ou les policiers laisse pas mal à désirer. Si vous jouez seul avec trois IA à la place d’humain dans votre équipe, vous risquez beaucoup de déconvenues… Deux autres bémols, l’usage d’une monnaie interne qui laisse présager de mauvaises surprises en micro transition dans le futur. Ou alors nous sommes vraiment trop méfiants… Second point, l’obligation de s’inscrire sur le site du constructeur. Cela complexifie le processus et en plus lors du lancement nous avons dû attendre plusieurs jours avant de réussir à nous connecter et jouer… Certes, cela est maintenant du passé, mais reste assez traumatisant.
