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Avec PGA Tour 2K25, 2K Sports poursuit le développement de sa licence golfique. Il s’appuie ici sur l’expérience des opus précédents tout en intégrant de nouvelles fonctionnalités. Le jeu met en avant une évolution du gameplay avec différents modes de swing. A cela s’ajoute une amélioration du mode carrière, et l’intégration de nombreux parcours et joueurs sous licence officielle. Cette édition 2025 se positionne comme une simulation sportive qui se veut accessible, tout en flattant les amateurs de précision. Venez donc faire un tour sur le green avec nous pour le vérifier.
Comment avons nous testés ce jeu ?
Ce test a été réalisé avec une version PS5 envoyé par 2K Games sur une PlayStation 5, en mode qualité et sur un téléviseur TCL C89B.
Le mode carrière et le contenu de PGA Tour 2K25 : Vis ma vie de golfeur
Le mode carrière de PGA Tour 2K25 reste au cœur de l’expérience solo, mais cette année, il ne se contente pas d’aligner les tournois. Il propose une progression plus dense, plus immersive et surtout mieux rythmée. Fini l’impression de traverser une succession d’épreuves sans vie. La montée en puissance du joueur se fait sentir, les événements marquent davantage, et l’encadrement autour des compétitions ajoute enfin une touche de personnalité.
Le joueur débute toujours par créer son golfeur, avec un éditeur complet et flexible. L’objectif : gravir les échelons du Korn Ferry Tour jusqu’au PGA Tour, en construisant sa réputation et son palmarès. Mais cette fois, on sent que le jeu veut raconter une progression, pas juste la simuler. Des rivalités sont introduites, certains pros comme Justin Thomas ou Tony Finau apparaissent en cinématiques. La présence de Tiger Woods ne se limite pas à la jaquette. Il peut devenir votre mentor dans certains segments de la carrière, et même jouable dans des défis spécifiques. La personnalisation de l’équipement, des clubs à l’apparence, ajoute aussi une touche de style à votre progression.
Le calendrier est mieux structuré, avec des compétitions majeures, des mini-objectifs (précision sur le fairway, régularité au putting…). Sans oublier des phases de repos qui permettent de gérer l’endurance et l’équipement. Sans tomber dans l’exubérance ou le show à l’américaine, le jeu construit un cadre solide et crédible. Il prend enfin en compte l’envie du joueur de s’investir dans une carrière longue. Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est plus vivant, plus varié et surtout mieux pensé que dans les éditions précédentes.
Notez que le jeu propose également le jeu en ligne avec des ligues hebdomadaires, et la possibilité de créer ou rejoindre des clubs personnalisés.
Licences, joueurs pros et parcours : du sérieux, mais du ciblé
PGA Tour 2K25 capitalise sur ses partenariats officiels avec la PGA. Cela se traduit par une sélection de golfeurs pros bien intégrée dans l’expérience. On retrouve des noms majeurs comme Tiger Woods (jouable et présent dans certains segments du mode carrière), Justin Thomas, Lexi Thompson, Tony Finau, Xander Schauffele, Collin Morikawa ou encore Lydia Ko. Chaque golfeur dispose de son propre style d’animation, de ses clubs personnalisés et d’un comportement fidèle à sa façon de jouer.
La présence de golfeuses professionnelles marque une avancée dans la série. Même si le roster féminin reste encore plus restreint que le masculin. Côté parcours, le jeu propose plus de 30 parcours officiels, sous licence PGA, parmi lesquels figurent des noms emblématiques comme :
- Pebble Beach
- TPC Sawgrass
- St Andrews Links
- Bay Hill Club
- Torrey Pines
- The Riviera Country Club
Chaque tracé est modélisé avec soin, à partir de données topographiques réelles et de captations terrain. Le choix des parcours offre un bon équilibre entre défis techniques (greens rapides, roughs denses), variété géographique (parcours côtiers, de montagne, en forêt), et diversité de formats (links, parkland, parcours PGA classiques).
Le jeu intègre également des tournois officiels comme la FedEx Cup. Ces éléments donnent au titre un cadre solide, qui plaira aux puristes tout en guidant les novices à travers les circuits emblématiques du golf professionnel.
Enfin, grâce à l’éditeur de parcours toujours aussi complet, la communauté peut recréer les absents (Augusta National n’est pas inclus officiellement) ou concevoir ses propres créations.
Comme dans les précédents volets, PGA Tour 2K25 utilise une monnaie virtuelle (VC) pour débloquer de nouveaux équipements, vêtements, animations de swing ou améliorations esthétiques. Bonne nouvelle : cette monnaie s’accumule plus naturellement qu’avant via le mode carrière et les parties en ligne, ce qui limite la sensation de devoir passer par la case microtransaction. Les éléments purement cosmétiques sont chers, mais aucun contenu lié à la progression ou à la performance n’est verrouillé derrière un achat direct. Cependant, la présence constante des VC dans les menus, les magasins et les écrans de récompense rappelle que l’économie du jeu reste pensée pour vous faire passer du temps — ou de l’argent. C’est moins envahissant qu’en NBA 2K, mais la logique commerciale n’a pas disparu : elle est juste plus discrète, et moins agressive sur le fond comme la forme.
La jouabilité de PGA Tour 2K25 : la simplicité, au service de la précision
Avec PGA Tour 2K25, 2K Sports affine sa formule sans trahir son ADN. Le gameplay conserve son approche réaliste et exigeante, mais gagne en fluidité, en lisibilité, et surtout en personnalisation du swing.
La nouveauté majeure de cette édition s’appelle EvoSwing. Il s’agit d’un nouveau mode de frappe qui segmente visuellement chaque phase du swing : backswing, transition, impact, suivi. Loin d’un gadget, EvoSwing affiche des indicateurs dynamiques à l’écran. Qui permettent de visualiser l’angle du club, le timing d’impact et la précision de l’exécution. Le système met l’accent sur le contrôle du point de contact, avec une zone verte à viser au moment de la libération du stick. Cette approche renforce la sensation de réalisme et aide à comprendre précisément pourquoi un coup a réussi… ou raté.
Pour ceux qui préfèrent une expérience plus fluide, le mode Perfect Swing reste disponible. Basé sur un mouvement analogique classique, il mise davantage sur le feeling que sur l’assistance visuelle. Moins segmenté, plus instinctif, il reprend le fonctionnement des épisodes précédents.
Au-delà du choix de mode, le gameplay gagne en réactivité. Les swings sont plus propres, les coups spéciaux comme le Flop Shot ou le Punch Shot trouvent facilement leur utilité. De plus, la physique de la balle change pour rendre les effets plus crédibles. Les erreurs de tempo ou d’angle sont mieux sanctionnées, sans jamais devenir frustrantes. On ressent chaque variation, notamment sur le green, où le putting bénéficie d’une meilleure lecture des pentes et d’un retour plus précis.
Le système d’aides est toujours présent, mais désormais plus intelligent. Le jeu suggère les bons clubs selon la météo, le terrain et votre position. L’analyse post-coup permet de comprendre rapidement vos erreurs. Il est donc tout à fait possible de progresser sans forcer, en activant ou non les aides à la visée ou à la puissance.
PGA Tour 2K25 propose un gameplay plus technique, plus expressif, mais jamais élitiste. Le joueur choisit son approche — didactique avec EvoSwing, instinctive avec Perfect Swing — et trouve rapidement son confort de jeu. C’est cette liberté de progression, couplée à une réelle sensation de ressentir la balle, donne à ce nouvel feeling rare.
La technique de PGA Tour 2K25 : l’élégance du style
Sans chercher à éblouir, PGA Tour 2K25 franchit un vrai palier technique par rapport à l’édition précédente. La première chose qui saute aux yeux, c’est le rendu visuel nettement plus affiné. Les textures de gazon sont plus crédibles, les ombrages mieux gérés, et la végétation autour des greens gagne en densité et en variété. Les parcours profitent d’un traitement plus réaliste et plus lumineux, surtout lors des levers ou couchers de soleil.
Les effets de lumière et de météo sont également plus réalistes et séduisants. La météo dynamique reste légère, mais l’impact visuel d’un ciel couvert ou d’un fairway détrempé est désormais bien visible. Cela joue aussi sur le comportement de la balle. Les rebonds sont plus crédibles, les effets de sol plus perceptibles selon l’humidité. Rien de révolutionnaire, mais une évolution subtile qui renforce l’immersion.
Les animations des joueurs ont elles aussi été retouchées. Les swings sont plus fluides, les transitions entre les phases de jeu moins saccadées. L’interface utilisateur a également été améliorée. Plus épurée, plus lisible, elle permet de gérer l’équipement, les statistiques et le calendrier de façon plus fluide. On passe moins de temps à chercher, plus à jouer. L’éditeur de personnage, bien que toujours un peu figé, reste complet et facile à utiliser.
Enfin, le travail sur le son mérite un hourra. Les bruitages sont nets, le rendu des frappes sur différents types de sol est précis, et les ambiances de parcours sont bien dosées. Les commentateurs, toujours présents, restent un cran en dessous — les répliques tournent rapidement en boucle.
Conclusion, prix et disponibilité
PGA Tour 2K25 est disponible sur PC, PS5 et Xbox Series au prix de 69,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.