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Unicorn Overlord, développé par Vanillaware, est une jolie surprise qui risque de marquer les amateurs de RPG tactique. En plus d’une direction artistique atypique dans ce genre. Ce titre promet un système de combat d’une belle profondeur avec ses mécaniques de stratégie en temps réel. Mais parvient-il réellement à se distinguer dans un marché saturé et face à un FF7R qui cartonne en ce moment ? C’est ce que nous allons découvrir.
Ce test a été réalisé avec une version envoyé par Sega.
Le scénario de Unicorn Overlord : Classique et pourtant efficace
Unicorn Overlord nous transporte dans l’univers de Fevrith, un monde où règnait la paix et la prospérité. Jusqu’à ce qu’une menace inattendue surgisse. La reine Ilénia, confrontée à une invasion brutale menée par Galvius, un général de Cornia devenu traître. Elle fait tout pour protéger son royaume et surtout son fils, Alain. Suite à la chute du royaume et la conquête des cinq royaumes de Fevrith par l’empire Zénoïrien. Le jeune prince héritier, mis à l’abri, passe dix ans à s’entraîner avec Joseph, un Chevalier Sacré, pour maîtriser l’épée et les stratégies de combat.
Une décennie plus tard, Alain, désormais prêt à affronter son destin, prend la tête d’une armée. Son objectif ? Renverser l’empire et libérer chaque parcelle du continent de Fevrith. Le scénario de Unicorn Overlord se déploie à travers une série de batailles stratégiques. Chaque territoire propose souvent le même objectif, capturer la base de commandement ennemie. Nous incarnons Alain qui se retrouve plongé dans une quête de libération, mais aussi de vengeance personnelle. Ce voyage se ponctue de rencontres avec divers personnages qui rejoignent son armée. Chacun apportant ses spécialités et classes de combat, comme des seigneurs, des légionnaires, des sorciers et des ecclésiastiques.
Ces rencontres ne sont pas seulement stratégiques elles s’intègrent au scénario via les histoires personnelles et leurs motivations propres. Toutefois, les interactions entre les personnages restent assez superficielle, n’est pas Fire Emblem qui veut.. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, car si elle n’est pas originale, cette histoire profite d’une très belle écriture.
La jouabilité d’Unicorn Overlord : du RTS dans la mécanique
Unicorn Overlord excelle dans sa jouabilité, qui mêle habilement stratégie en temps réel et éléments RPG tactiques. Le cœur de cette expérience réside dans la gestion d’une armée sur un champ de bataille dynamique. Où chaque décision peut influencer l’issue de la guerre pour le continent de Fevrith.
Ainsi, au centre du gameplay, on trouve le système innovant de pelotons. Chaque joueur commence avec des unités de base qui évoluent au fil du jeu. Les unités peuvent être regroupées en pelotons, augmentant ainsi leur force collective. Ces pelotons sont cruciaux pour gérer efficacement le champ de bataille. Car ils peuvent être déployés pour conquérir des bases ennemies ou défendre des positions stratégiques. Les unités au sein de ces pelotons peuvent être spécialisées selon différentes classes, comme les épéistes ou les hoplites. A vous de trouve le bon équilibre pour affronter les forces et faiblesses des unités ennemies.
Une des originalités de Unicorn Overlord réside également dans la personnalisation des compétences des unités. Le système permet aux joueurs de définir des priorités de combat et des conditions spécifiques sous lesquelles une unité doit utiliser ses compétences. VOus pouvez programmer l’action des soigneurs par exemple, ou attendre un certain moment précis avant que vos mages envoient des boules de feu. Cette possibilité n’est pas là que pour faite jolie.
En effet, chaque bataille dans Unicorn Overlord est limitée dans le temps. Ce qui nous pousse à prendre des décisions rapides et efficaces. Cette contrainte temporelle ajoute une couche d’urgence et de réalisme aux affrontements. Ce qui nous éloigne des traditionnels RPG tactiques où les joueurs peuvent souvent prendre tout leur temps pour réfléchir. De plus, la gestion des points de bravoure, une ressource clé pour déployer ou améliorer des unités pendant le combat, maintient l’efficacité de vos troupes face à des ennemis toujours plus puissant, surtout vers la fin du jeu. Nous devons également prendre en compte les séquences d’exploration. Elles servent à trouver des trésors, collecter des ressources et reconstruire les villes ravagées par la guerre. Défis et apprentissage
La richesse du système de combat a pour corolaire une certaine complexité, notamment pour les nouveaux joueurs du genre. La courbe d’apprentissage est assez abrupte. Maîtriser toutes les nuances des unités et des stratégies requiert du temps et de la patience. Toutefois, cette complexité est également ce qui rend le jeu plaisant pour les joueurs expérimentés.
La technique : Elégante, raffinée, atypique, oui irrésistible
Visuellement, le jeu est un véritable régal pour les yeux. Adoptant un style 2D magnifiquement détaillé, Vanillaware continue de prouver son expertise dans l’art du pixel parfait. Les animations des personnages et des environnements sont fluides, renforçant l’immersion dans le monde riche et coloré de Fevrith. Les batailles sont particulièrement impressionnantes. Avec des effets visuels dynamiques qui illustrent parfaitement l’impact des compétences et des stratégies en jeu.
Les cinématiques, qui entrecoupent le gameplay, sont également d’une qualité exceptionnelle. Elles servent à merveille l’histoire en donnant vie aux moments clés de la trame narrative. Tout en étant des tableaux qui s’animent sous nos yeux avec ce style artistique si particulier. Bien que principalement en 2D, le jeu intègre des éléments de modélisation 3D subtils. Ils enrichissent les arrière-plans et les environnements de jeu. Ces détails ajoutent une profondeur et une complexité visuelles qui reste rare dans ce style de jeu. Que ce soit les forêts denses, les montagnes escarpées ou les villes reconstruites, chaque lieu possède une identité et un charme propre.
La bande sonore mérite une mention spéciale. Elle est non seulement parfaitement adaptée à l’ambiance de chaque scène, mais elle soutient également l’intensité des confrontations. Les compositions musicales sont à la fois épiques et subtiles, accentuant les moments de tension et de triomphe. Les effets sonores sont également bien exécutés, avec un niveau de détail qui complète l’action à l’écran sans jamais la submerger.
Malgré ces forces, le jeu présente quelques faiblesses. AInsi, au fil du temps il y’a une certaine répétitivité en fin de partie. De plus, bien que les animations soient généralement fluides. Il y a des moments où la multitude d’éléments à l’écran peut légèrement ralentir le rythme.
Un collector aussi beau, qu’il est léger et cher
Ce collector se fait déjà remarqué par un packaging de toute beauté et une fois ouvert nous avons :
- le jeu de base,
- un coffret collector,
- un artbook,
- la bande-son sur CD, un jeu de société
- un code DLC
Il est donc esthétique, amusant mais malgré la présence du jeu de société sous forme de carte, nous trouvons les 129,99 euros demandé un brin exagéré.
Conclusion, prix et disponibilité de Unicorn Overlord :
Unicorn Overlord est disponible sur PS5, Xbox Series et Nintendo Switch au prix de 59,99 euros chez les revendeurs partenaires.
