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Avec Tears of the Kingdom, Nintendo signait en 2023 l’un des plus grands jeux d’aventure de sa génération. Il prolongeait l’élan amorcé par Breath of the Wild et consolidant un nouveau socle pour la série Zelda. Un monde ouvert, un gameplay exemplaire, une narration discrète mais envoûtante : le titre s’est imposé comme un classique instantané. Plus d’un an plus tard, la Switch 2 lui offre un nouvel écrin. Zelda : Tears of the Kingdom Switch 2 Edition est une version techniquement révisée : framerate doublé, résolution accrue, amélioration graphiques. Cette édition s’adresse autant aux nouveaux venus qu’aux joueurs souhaitant redécouvrir l’aventure dans des conditions optimales. En attendant un tout nouveau Zelda conçu exclusivement pour la Switch 2, Nintendo livre ici un rattrapage technique de haute tenue.
Résumé du test
Pour
- Meilleure fluidité générale
- Résolution rehaussée (jusqu’à 1440p en docké)
- Commandes plus réactives
- Presque aucun ralentissement même lors des séquences complexes
- Ce Zelda reste mythique
Contre
- Aucun ajout scénaristique ou ludique
- Choix entre fluidité ou résolution, pas les deux à la fois
- Très dirigiste dans certaines scènes, au détriment de la liberté
- Tarif élevé pour une simple réédition technique
Comment sont testés les jeux vidéo chez NomadeUrbain.fr ?
Chaque jeu est évalué avec une grille de test précise mêlant rigueur technique et plaisir de jeu. Nous analysons la configuration, la direction artistique, les graphismes, les performances (résolution, fluidité), le gameplay, la richesse de l’univers, et la qualité de l’écriture. Les tests sont réalisés sur PC et toutes les consoles next-gen en conditions réalistes, avec un affichage calibré et plusieurs types de son (casque, home cinéma).
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Ce test a été réalisé avec une version envoyée par Nintendo.
Scénario et qualité d’écriture de Zelda : Tears of the Kingdom Switch 2 Edition : une icone intouchée
Link reprend ses aventures dans un Hyrule reconstruit mais instable et encore fragmenté. L’intrigue, centrée sur la disparition de Zelda et l’éveil d’un mal ancien, s’égrène à travers des souvenirs, des temples et des fragments de voix. La structure reste ouverte, l’ordre des découvertes dépend du parcours choisi. Sachant que le jeu récompense la curiosité plutôt que la ligne droite.

L’écriture reste sobre, elliptique, presque pudique. Les dialogues sont brefs mais bien tenus. Les archives laissées par les anciens et les légendes Zonai introduisent une dimension mythologique plus marquée que dans Breath of the Wild. Quelques rebondissements sont bien amenés, d’autres plus attendus. Mais dans l’ensemble, Tears of the Kingdom conserve cette volonté de faire du joueur un acteur du récit plutôt qu’un simple spectateur.

La version Switch 2 ne modifie rien au contenu : aucun dialogue, aucun personnage, aucun souvenir supplémentaire n’a été ajouté.
Jouabilité de Zelda : Tears of the Kingdom Switch 2 Edition : mécanique identique et une fluidité renforcée
Tears of the Kingdom conserve ses bases. Le joueur explore, combat et assemble des solutions à partir de ce que le monde propose. Il est possible de coller un ventilateur à un radeau pour naviguer sur un fleuve, de fusionner un bâton avec une pierre pour fabriquer une arme de fortune, ou encore d’utiliser une gelée élémentaire pour électrifier un ennemi dans l’eau. Il faut donc bien écouter les indices, faire preuve d’imagination et d’audace.

Sur Switch 2, rien ne change dans les mécaniques : pouvoirs, équipements et progression restent identiques. En revanche, l’exécution est bien plus fluide. Les commandes réagissent plus vite. L’inventaire devient plus agréable à manipuler, surtout lors de l’assemblage d’objets ou le changement d’équipement en plein combat.

Les affrontements gagnent en lisibilité grâce à un framerate désormais stable. L’exploration bénéficie aussi de ce confort renforcé. Le planeur réagit mieux. Les plateformes motorisées construites avec des pièces Zonai se contrôlent plus facilement. Tous les aspects de gameplay du jeu profite des performances de la noucelle Switch.

Aucun mode de jeu n’a été ajouté, mais l’intégration de l’application Zelda Notes permet de suivre les Koroks, sanctuaires et points d’intérêt non découverts. Cette fonction évite les relectures fastidieuses de carte, surtout pour les joueurs en quête de complétion. Globalement, l’expérience reste identique, mais mieux rythmée, plus stable, et bien plus plaisante à maîtriser.
Technique de Zelda : Tears of the Kingdom Switch 2 Edition : tout est plus net, plus beau mais pas sublimé
Cette édition Switch 2 ne transforme pas le jeu visuellement, mais elle le remet à niveau. Le moteur reste le même, les modèles 3D sont identiques, et aucun asset n’a été refait. Pourtant, le rendu général paraît plus propre, plus net, plus lisible.

En mode docké, la résolution atteint désormais 2160p en mode Qualité, contre environ 900p sur Switch 1. En mode portable, le jeu affiche un solide 1080p, soit une hausse significative par rapport aux 720p de la version d’origine. Le lissage est plus propre, les arrière-plans restent nets même lors des panoramiques, et les textures plus fines comme l’écorce des arbres, les tuiles des sanctuaires.
Les effets de lumière ont également été revus. La gestion des ombres est plus stable, les halos lumineux moins baveux, et les transitions jour/nuit plus douces. Les particules — braises, poussières, étincelles — sont mieux définies et plus nombreuses à l’écran. Cela ne change pas l’identité artistique du jeu, mais cela densifie l’image sans la saturer.





Côté animation, la différence est immédiate. La version Switch 2 du 60 fps dans tous ces modes, et cela fait toute la différence. Les animations de Link, esquives, glissades, attaques chargées deviennent plus naturelles. Les déplacements en planeur ou en chute libre gagnent en fluidité, ce qui améliore aussi la perception des distances et des trajectoires. Même les engins Zonai complexes, avec plusieurs éléments mobiles, tournent sans accroc. Sur Switch 1, ce genre de séquence provoquait souvent des chutes brutale de framerate.

Côté son, rien ne change fondamentalement. La bande-son, toujours discrète et contextuelle, s’adapte au rythme du jeu : exploration, tension, victoire. Les nappes orchestrales restent intactes. Les bruitages environnementaux (pluie, vent, faune) sont mixés avec plus de subtilités. Du bon boulot, mais pas au point de mériter sa facture de 80 euros neuf en boite…
Conclusion, prix et disponibilité
Zelda : Tears of the Kingdom Switch 2 Edition est disponible en exclusivité sur Switch 2 au prix de 79,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires. Si vous avez le titre sur Switch 1, la mise à jour vous coutera 10 euros.
FAQ – Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition
➤ Qu’apporte Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition par rapport à la version 2023 ?
➤ La Switch 2 Edition modifie-t-elle l’histoire, les dialogues ou la structure ?
➤ Quels modes d’affichage propose Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition ?
➤ La fluidité change-t-elle concrètement la jouabilité au quotidien ?
➤ Quelles améliorations visuelles remarque-t-on immédiatement ?
➤ Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition change-t-il les mécaniques de base ?
➤ L’intégration de « Zelda Notes » aide-t-elle vraiment la complétion ?
➤ Docké vs portable : que gagne-t-on concrètement sur Switch 2 ?
➤ Reste-t-il des limites ou concessions techniques à connaître ?
➤ Les véhicules et montages Zonai tournent-ils mieux avec cette édition ?
➤ Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition propose-t-il un upgrade avantageux ?
➤ À qui conseiller Zelda : Tears of the Kingdom – Switch 2 Edition en priorité ?

À propos de Yazid Amer :
Journaliste depuis 1999, Yazid Amer couvre les technologies, la culture, le lifestyle et la mobilité. Il a collaboré avec Le Parisien Week-End, Men’s Health, FHM, Frandroid, Plugged, Le Journal du Geek, Apollo Magazine, Vivre Paris et JVTech. Fondateur de NomadeUrbain.fr, il explore le quotidien connecté avec rigueur et passion.
Contact : Yazid.Amer@nomadeurbain.fr
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