Test Donkey Kong Bananza : le jeu qui donne la banane à la Switch 2

par Yaz
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Donkey Kong Bananza fait basculer le gorille emblématique de Nintendo dans une aventure en extérieur et souterraine en 3D. Le jeu mêle plateformes, exploration libre et destruction de terrain. L’île de DK a été creusée jusqu’à son cœur par la Void Company, une entreprise minière agressive. En réaction, Donkey Kong descend dans les profondeurs pour récupérer les cristaux de Banandium, des gemmes d’énergie en forme de banane et sauver son île.

Chaque strate réserve un environnement unique : végétation tropicale, cavernes de glace, tunnels volcaniques. Le terrain se transforme, s’effondre ou se recompose selon les actions du joueur. Cette fois, Donkey Kong ne fait plus que bondire plus entre palmiers et cascades. Il creuse, détruit et s’adapte à un monde enfoui, plus dense, mais aussi plus interactif.

Résumé du test

8,4

Pour

  • Le retour de Donkey Kong
  • Des environnements variés
  • Transformations bien intégrées au gameplay
  • Plaisir immédiat
  • Excellente fluidité
  • DA de talent

Contre

  • Expressions faciales et cinématiques très limitées
  • Pas de grande nouveauté dans les mécaniques de base
  • Mise en scène correcte, mais sans moments marquants
Comment sont testés les jeux vidéo chez NomadeUrbain.fr ?

Chaque jeu est évalué avec une grille de test précise mêlant rigueur technique et plaisir de jeu. Nous analysons la configuration, la direction artistique, les graphismes, les performances (résolution, fluidité), le gameplay, la richesse de l’univers, et la qualité de l’écriture. Les tests sont réalisés sur PC et toutes les consoles next-gen en conditions réalistes, avec un affichage calibré et plusieurs types de son (casque, home cinéma).

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Ce test a été réalisé avec une version Switch 2 acheté par la rédaction.

Scénario et écriture de Donkey Kong Bananza : une aventure souterraine sans temps mort

Donkey Kong coule des jours paisibles sur son île tropicale, jusqu’à l’arrivée de la Void Company, une entreprise minière menée par Void Kong. En volant les Banandium Gems, cristaux banane chargés d’énergie, elle déclenche une catastrophe. Une tempête éclate, le sol s’effondre, et Donkey Kong est projeté dans un monde souterrain. Chaque strate visitée propose un environnement distinct : jungle submergée, galerie de lave, forêt cristalline. Ces univers servent de cadre à une progression descendante vers le cœur de la planète, où repose la Racine Banandium, une entité capable d’exaucer les vœux.

Scénario et écriture de Donkey Kong Bananza : une aventure souterraine sans temps mort

Pauline accompagne DK, sa voix liée à des mécanismes de jeu permet de déclencher certaines interactions. Le ton des dialogues reste simple, avec quelques touches d’humour. La narration se fait en douceur, entre cinématiques brèves et fragments glanés en jeu. Certains personnages secondaires ajoutent un peu de contexte à l’univers. On comprend que la Void Company ne cherche pas seulement l’énergie des cristaux, mais un pouvoir plus puissant encore.

L’histoire reste simple, mais efficace. Elle rythme bien la progression, sans casser l’élan du jeu de plateforme. Les transformations animales, obtenues au fil du parcours, s’intègrent à ce récit comme des héritages venus du monde souterrain.

Jouabilité de Donkey Kong Bananza : exploration modulaire, plaisir immédiat

Donkey Kong Bananza repose sur une structure de plateforme en 3D avec une forte composante d’exploration. Chaque niveau s’étend sur plusieurs couches de décor destructible, basé sur des blocs appelés voxels. Ces blocs réagissent aux attaques du joueur, permettant de creuser, d’ouvrir des passages ou de faire tomber des éléments cachés. C’est ce système qui structure les parcours : le joueur observe, casse, progresse.

Jouabilité de Donkey Kong Bananza : exploration modulaire, plaisir immédiat

Le gameplay s’appuie sur des commandes simples et efficaces. Le saut, la frappe et la charge au sol sont accessibles dès le début. D’autres actions s’ajoutent selon les transformations animales débloquées : le zèbre accélère, l’autruche plane. Chacune se contrôle avec un bouton attribué, visible à l’écran dès la transformation active. Le joueur ne choisit pas ses pouvoirs librement, chaque section impose une transformation adaptée.

Pauline intervient automatiquement à certains moments. Son chant active des mécanismes ou fait apparaître des plateformes. Le joueur ne la contrôle pas, mais sait quand son aide devient nécessaire. Ses interventions sont ponctuelles, scénarisées, et ajoutent une respiration dans le rythme des niveaux.

Jouabilité de Donkey Kong Bananza : exploration modulaire, plaisir immédiat

L’exploration n’est jamais totalement libre, mais elle dépasse la simple ligne droite. Des embranchements, secrets et chemins alternatifs permettent de s’écarter de l’objectif principal. Des cartes à acheter ou trouver révèlent la présence de fossiles et d’objets rares. Revenir dans un ancien niveau avec une transformation obtenue plus tard permet d’accéder à des zones auparavant fermées.

Chaque environnement contient son propre défi : plateforme verticale dans les mines, énigmes dans les zones empoisonnées, séquences chronométrées dans les galeries de lave. Les boss s’appuient sur des mécaniques spécifiques, parfois inspirées d’un pouvoir. L’un d’eux oblige à creuser tout en esquivant des blocs roulants, un autre nécessite d’activer des chants de Pauline dans un ordre précis. Ces combats sont variés, jamais longs, et toujours lisibles.

Jouabilité de Donkey Kong Bananza : exploration modulaire, plaisir immédiat

Le plaisir naît de la réactivité des commandes, de la surprise constante dans les décors, et du rythme bien découpé. La difficulté reste modérée, avec des points de reprise fréquents. C’est un jeu accessible, mais jamais mou.

Technique de Donkey Kong Bananza : lumière tropicale, rendu maîtrisé

Donkey Kong Bananza reprend l’univers visuel de la série Donkey Kong Country, avec ses personnages expressifs, ses silhouettes exagérées et ses animations amples. Ce style cartoon est appliqué à des environnements entièrement inédits. Après une brève séquence tropicale en surface, l’essentiel de l’aventure se déroule sous terre, dans des zones aux styles visuels marqués : grottes de lave, galeries cristallines, ruines végétalisées ou complexes industriels. Chaque décor affiche une palette propre et une lisibilité immédiate, favorisée par des contours nets et des contrastes marqués.

Les textures restent simples mais précises. Le feuillage, la roche, les structures mécaniques ou les surfaces liquides se distinguent clairement. Même en mode portable, aucun flou ne vient gêner la lecture. L’éclairage, bien que non dynamique, varie selon les zones. La lumière chaude domine dans les mines de lave, les reflets bleutés habillent les galeries de cristal et les teintes vertes soulignent les zones toxiques.

Technique de Donkey Kong Bananza : lumière tropicale, rendu maîtrisé

Les personnages conservent un rendu stylisé cohérent avec l’univers général. Donkey Kong affiche un pelage dense, des animations fluides et des postures très expressives. Les effets liés aux transformations animales sont joliment misent en scène.

Technique de Donkey Kong Bananza : lumière tropicale, rendu maîtrisé

Le jeu tourne à 60 images par seconde de manière constante, que ce soit en mode portable ou en docké. La fluidité reste stable même dans les séquences les plus chargées, notamment lors des destructions de décor ou des affrontements contre les boss.

Technique de Donkey Kong Bananza : lumière tropicale, rendu maîtrisé

La bande-son varie en fonction des environnements. Les musiques mêlent percussions tribales, nappes électroniques légères et sonorités tropicales. Chaque décor dispose de son thème, avec un travail d’ambiance distinct. Les bruitages soutiennent les effets de gameplay sans excès, et les rares voix s’intègrent discrètement dans le mix général.

Conclusion, prix et disponibilité

Donkey Kong Bananza est disponible uniquement sur Switch 2 au prix de 69,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.

FAQ Donkey Kong Bananza

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