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Le jeu Shinobi est né dans les salles d’arcade en 1987. Son héros, Joe Musashi, ninja du clan Oboro, a bâti ensuite sa réputation sur les consoles SEGA (Master System, Mega Drive, Game Gear), puis sur Saturn et PlayStation 2. Après un dernier opus sur Nintendo 3DS en 2011, la série revient quatorze ans plus tard avec Shinobi: Art of Vengeance. Signé par le studio français Lizardcube, son ambition est claire. Retrouver la nervosité des épisodes historiques dans une 2D dessinée à la main. Voyons maintenant si ce retour parle autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux venus.
Résumé du test
Pour
- Le retour de Shinobi
- Mode Carrière plus fluide
- Une direction artistique de toute beauté
- Téléporteurs pratique pour revenir explorer d’anciens niveaux
- Bande originale efficace
- BJouabilité au top
Contre
- Performances nomades
- Peu d’exploration possible
- Manque un mode hard-core pour les puristes
- Un peu répétitif parfois
Comment sont testés les jeux vidéo chez NomadeUrbain.fr ?
Chaque jeu est évalué avec une grille de test précise mêlant rigueur technique et plaisir de jeu. Nous analysons la configuration, la direction artistique, les graphismes, les performances (résolution, fluidité), le gameplay, la richesse de l’univers, et la qualité de l’écriture. Les tests sont réalisés sur PC et toutes les consoles next-gen en conditions réalistes, avec un affichage calibré et plusieurs types de son (casque, home cinéma).
Voir le protocole complet
Ce test a été réalisé avec une version Switch 2 envoyée par Sega.
Le scénario et l’écriture de Shinobi: Art of Vengeance : Vengeance, comme vengeance…
Le jeu remet en scène Joe Musashi, figure historique de la série. Il dirige le clan Oboro, une communauté de ninjas chargée de protéger la région. Dès l’introduction, une force paramilitaire, l’ENE Corporation menée par Lord Ruse, attaque le village et pétrifie une grande partie du clan. La mission est donc simple, retrouver la piste de l’ennemi, libérer les survivants et rendre les coups !
La progression narrative suit une boucle simple et lisible. Une mission précise ouvre chaque zone (secourir un allié, récupérer une preuve, éliminer un responsable). Cette étape mène à un indice, puis à un lieutenant de l’ENE. Abattre ce dernier fournit la clé de la zone suivante et rapproche de Lord Ruse. Les cinématiques, courtes, apportent des respirations et évitent les tunnels de dialogue.
L’écriture ne cherche pas le twist permanent. Elle présente clairement l’agresseur, les objectifs de Musashi et les conséquences de ses actions, sans détour ni exposition pesante. Le ton reste sérieux, avec quelques respirations pour évoquer le clan et ses traditions, cela sans déborder sur la farce ou le drame appuyé.
La jouabilité de Shinobi: Art of Vengeance : du rythme et de la précision
La prise en main est quasi immédiate. Le katana propose deux frappes différentes, une attaque rapide pour ouvrir un échange et une lourde pour casser une garde. Les kunai sont de petits poignards de lancer, utiles pour interrompre un ennemi ou finir une cible à distance.
La roulade accorde une courte invincibilité si vous l’activez au bon moment. Le dash est une impulsion qui projette Musashi sur quelques mètres, au sol comme en l’air, pour rattraper, traverser ou se replacer. La garde sert à encaisser ; bien timée, elle devient une parade qui ouvre une contre-attaque.
Le système permet d’enchaîner coups, roulades, sauts et dashs, pour des attaques dévastatrice. Autre mécanique clé, l’étourdissement qui permet en d’éliminer d’un coup un ou des ennemis. Heureusement certains pouvoirs spéciaux aident à remplir ces jauges plus vite sur un groupe. L’enchaînement qui suit est une délice vidéoludique.
Le bestiaire justifie ces outils. Il offres de nombreux ennemis différents mais sans profusion. En ce qui concerne les boss, leurs attaques s’annoncent par un geste, un son facile à repérer. Le reste est une question de timing.
Le chemin est tracé, avec de petits détours vers un coffre ou un objet caché si vous avez l’âme exploratrice. Pour vous y aider, Musashi disposera d’un grappin et d’un voile pour planer dans les airs. Au fil des niveaux, vous rencontrerez un marchand ambulant qui débloque de nouveaux enchaînements, pouvoirs spéciaux et des talismans. Des bonus qui vous donneront des avantages face aux ennemis, mais votre talent reste la clé du succès. Côté durée, comptez 10 à 14 heures en ligne droite et une bonne vingtaine d’heures si vous furetez partout.
La technique de Shinobi: Art of Vengeance : un ninja source d’art
Le rendu repose sur un dessin à la main. Les personnages affichent des contours fermes et un trait régulier. Les animateurs utilisent des poses clés, c’est‑à‑dire des positions charnières qui définissent le début, l’accent et la fin d’un mouvement. Ces repères donnent augmente l’impact visuel d’une frappe ou à une esquive. Les décors privilégient des aplats nets et des motifs simples.
La palette change selon les lieux, avec des néons froids en ville et des teintes plus chaudes dans les zones traditionnelles. L’éclairage renforce la silhouette de Musashi dans les scènes sombres et la rend facile à suivre. Les éléments interactifs se détachent par contraste de couleur ou par un court scintillement. Les effets d’attaque dessinent l’arc du katana par une traînée brève. L’œil suit la trajectoire sans surcharge d’étincelles. Les cinématiques conservent ce même style illustré, qui leur apporte cohérence et charme.
Su PC et console, le jeu est un vrai délice. Le travail des graphistes est vraiment mis en valeur. Nous regoutons au charme d’un Shinobi 2D ui offre en plus une animation fluide. Sur Switch et Swtich 2, une mise à jours sera surement bientot disponible. En effet, le jeu reste tout aussi beau, mais il devrait être plus fin sur Switch 2. Idem avec le framerate qui dévoile ici un petit manque d’optimisation quand les ennemis sont légions.
Côté audio, la bande originale de Tee Lopes (Sonic Mania) et Yuzo Koshiro (Streets of Rage) alterne rythmes percussifs et lignes de synthé, avec des mélodies d’inspiration japonaise. Les effets d’armes claquent et les ambiances (vent, foule, néons) situent clairement les lieux.
Un Collector qualitatif, dont la statuette nous a étonnamment séduite
Nous avons ici un Collector qui équilibre bien est riche en contenus physique et numérique. Ainsi, il contient :
- Le jeu en version physique
- un boitier standard
- un boitier steelbook
- Étui à clapet de luxe – Compatible avec les boîtiers de jeu et les SteelBook
Avis sur le Collector
Pour
- Une boite réussie
- Une statuette amusante
- Des bonus numériques intéressants
- Des contenus physiques très sympas
Contre
- Disponible qu’en 2026
- DLC : Tenue de fantôme, Contenu téléchargeable de SEGA Villains Stage, Amulette Medic Lite, Livre d’art numérique et bande-son, 2000 Gold
- CD officiel de la bande originale de luxe
- Livre d’art à couverture rigide
- Une Statuette de Joe Musashi de 20cm de haut
- Planche de Shikishi numérotée individuellement, illustrée par Ben Fiquet
- Nouveau numéro du magazine SEGA Visions
Proposé à 199,99 euros, ce Collector est complet et nous aimons beaucoup sa statuette de ninja surfeur… Son prix est raisonnable mais gros bémol, il ne sera disponible qu’en 2026…
Amateurs de Collectors ?
Alors, consultez notre Guide des meilleurs Collectors Jeux Vidéo
Conclusion, prix et disponibilité
Shinobi: Art of Vengeance est disponible sur PC, PS5, Switch, Switch 2 et Xbox Series au prix de 49,99 euros sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires.