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L’origine de Immortals Of Aveum remonte à une idée simple de Brett Robbins, un des papas de Call of Duty. Et si nous remplacions le fusil par de la magie et les hélicoptères par des dragons. Fondé en 2018, Ascendant Studios s’est lancé dans la création en partenariat avec Electronic Arts avec l’ambition de révolutionner le FPS. Mais un simplement changement d’arme peut-il suffire à répondre à cette promesse ?
Ce test a été réalisé avec une version envoyé par Electronic Arts.
Le scénario : Immortals Of Aveum du bon mais sans profondeur
Le monde d’Aveum est marqué par la magie, et sa société divisé en trois groupes : les Sans-Éclats, les Instables, et les Bien-Nés qui maitrisent la magie. Vous incarnez Jak, un habitant de Seren, qui mène une vie de larcins jusqu’à un drame qui éveille sa magie. Ce tournant le conduit à rejoindre l’armée magique de Lucium, les Immortels. Où il découvre qu’il est un triarque, un des rares capable de maîtriser les trois types de magie. Cette capacité unique le place au cœur d’une guerre éternelle entre les royaumes de Lucium et Rasharn.
L’histoire explore des thèmes de pouvoir, de conflit et de destinée, tout en offrant des rebondissements et des développements de personnages qui maintiennent l’intérêt. L’interaction entre les personnages et leur évolution au fil du jeu ajoutent une dimension humaine à un scénario épique. Pourtant, l’ensemble manque de souffle et le jeu exploite le systéme de castes, sans grande finesse, pour faire de l’émotion ratée.
La jouabilité : pourquoi faire simple…
Le gameplay d’Immortals Of Aveum se distingue par sa combinaison de mécaniques de tir FPS et d’éléments magiques. Jak peut utiliser trois types de magie :
- Rouge : elle représente le chaos, qui permet à Jak de lancer des sorts offensifs.
- Verte : elle est Associée à la vie et à la mort. Elle offre des capacités liées à la régénération et la guérison.
- Bleue : elle permet la manipulation physique de la matière. Elle offre des possibilités comme déplacer des objets, créer des barrières ou altérer l’environnement.
Pour les utiliser, vous devrez donc changer de gants. Opération que vous renouvellerez souvent pour mieux vous adapter à vos adversaires et autres énigmes. Un système complexe et qui fait naître de nombreuses erreurs. Surtout dans les moments les plus intenses, où vous risquez encore plus de réaliser une erreur fatale. Il faut vraiment de nombreuses heures de jeu pour le maîtriser et cela peut devenir rebutant. Cela manque de fluidité et de précision et gâche le plaisir de jeu sur la durée.
La technique : La beauté ne fait pas tout
Sur le plan technique, oui ce jeu est beau, et en même temps très vide. Si vous avez des phobies sociales, vous ne risquez pas de crise devant une foule virtuelle inexistante. De plus, il y’ a un clair manque de lisibilité durant les combats. Des problèmes de framerate, d’anticrénelage défaillant et des textures parfois faibles en qualité n’aident pas. Ne parlons pas des animations faciles qui sont plus que décevantes.
De plus, les problèmes d’affichage ne sont pas rare et des mises à jours urgentes ne seraient pas un luxe. La bande-son est par contre assez exceptionnel par la vivacité et qualité de ses bruitages. Mais sa bande originale ne dégage aucun charme, émotion.
